Dernièrement, le Congrès a tenu la première audience publique sur les ovnis. Cependant, la quantité ridicule de formalités administratives requises pour la déclassification finale a obligé les responsables à dire qu’il existe une sorte d ‘ »organisation secrète » qui veut les cacher.

Le Pentagone et d’autres agences de renseignement se disputent en interne la quantité d’informations à partager, ont déclaré des responsables. Il existe une sorte de « société secrète » qui ne veut pas que la vérité éclate.

Cela est dû à la pression que le Congrès a exercée sur les responsables pour créer un « bureau OVNI » qui enquête sur les PAN (phénomènes aérospatiaux non identifiés) .

Une société secrète cache la vérité

Il existe une sorte de concurrence au sein de la bureaucratie de la sécurité nationale qui rend difficile pour le Congrès d’obliger les branches militaires, les agences d’espionnage, les laboratoires nationaux et d’autres organisations à aider à la déclassification .

Un responsable du ministère de la Défense a publié anonymement qu’il est difficile de découvrir des entreprises et des programmes qui ont des informations sur les ovnis .

« Il doit y avoir quelque chose qui responsabilise les gens, mais leur donne également une chance de s’en sortir sur une période de temps. »

Il a également déclaré que le groupe de surveillance du Pentagone avait fait obstruction à cette information.

Il a mentionné qu’il existe une sorte de « société secrète », pour ainsi dire, avec des connaissances sur ces phénomènes qui cachent des informations « très importantes ».

Christopher Mello , un ancien haut responsable du renseignement du Pentagone qui a subi des pressions du Congrès pour qu’il prenne des mesures « plus agressives »., a ouvertement déclaré que l’administration Biden semble traiter la nouvelle initiative comme « un petit bureau » qui ne fait que de la paperasse.

« Il reste un grand écart entre l’intention du Congrès et les actions du Pentagone. »

Il a témoigné lors d’un appel public au panel vendredi dernier. Il a également demandé qui avait la mission urgente d’aller au fond des PAN et ce qu’ils faisaient à ce sujet.

La plus grande question, cependant, est de savoir si le Pentagone est totalement transparent avec le Congrès. Mellon a découvert « une autre faction » des agences militaires et de renseignement. Faction qui prend le problème très au sérieux et protège les données.

« Ils font un fétichisme de leur société secrète. C’est une sorte d’ambiance Skull and Bones. Ils prennent cela au sérieux, mais ils n’ont de comptes à rendre à personne. A personne. Il y a tout un groupe d’entre nous qui sont très bien informés sur cette question, dont une grande partie n’a pas été signalée au Congrès pour des raisons de sécurité. »

En savoir plus sur les UAP ou PAN

• Unidentified Aerospace Phenomena. En français : phénomène aérospatial non-identifié

Le Pentagone, par l’intermédiaire de la porte-parole Susan Gough, a rejeté plusieurs demandes de discussion sur les progrès du bureau dirigé par le Pentagone, y compris qui serait affecté, à partir de quelles agences et comment le Congrès exécute le mandat.

Selon les experts, la première chose à trouver est de nouvelles façons de forcer les agences gouvernementales et le personnel à être plus ouverts avec le Congrès .

Par exemple, les législateurs et le personnel ont envisagé de prendre de nouvelles mesures pour encourager les personnes disposant d’informations importantes à se manifester. Basé sur 4 fonctionnaires actuels et anciens, et quelques membres du personnel du Congrès.

La coalition UAP a évoqué la possibilité que le Congrès adopte une législation qui permettrait au personnel qui a signé des accords de confidentialité ou qui a reçu l’ordre de ne pas parler d’un incident, de partager au moins une partie de ce qu’ils savent ou apprennent chaque année avec le peuple américain.

La proposition a été discrètement déposée le 4 novembre 2021 par la sénatrice Kirsten Gillibrand (D-NY) en tant qu’amendement possible à la loi sur l’autorisation de la défense nationale pour l’exercice 2022 (NDAA, HR 4350). L’ensemble du Sénat américain pourrait se saisir de ce projet de loi avant la fin novembre.

L’amendement Gillibrand, s’il est promulgué, poursuivrait et accélérerait un processus visiblement entamé lors du Congrès 2019-2020 sous la direction du sénateur Marco Rubio (R-FL), qui présidait à l’époque le Comité spécial du Sénat sur le renseignement (SSCI), et Le sénateur Mark Warner (D-VA), qui était alors vice-président du SSCI, et qui préside désormais le comité.

Selon les experts, ce n’est qu’avec des données crédibles et vérifiées dans les rapports UAP que la technologie moderne peut être utilisée pour analyser pleinement le phénomène.

L’un des plus intéressés par cela est Avi Loeb , qui souhaite vivement impliquer l’équipe du projet Galileo dans l’enquête et l’analyse détaillée des données obtenues à partir des PAN. Tant que le gouvernement les partage.

L’audience, pour certains, a été un succès complet malgré ce que certains ont mentionné. Cependant, le chemin à parcourir est encore long et il reste encore du travail à faire pour découvrir la vérité.

Les législateurs présents à l’audience ont exprimé leur inquiétude quant au fait que tout phénomène aérien inexpliqué pourrait constituer une menace pour la sécurité nationale. Rick Crawford, un républicain de l’Arkansas, a déclaré qu’un échec à identifier les menaces potentielles était « équivalent à un échec du renseignement que nous voulons certainement éviter ».

« Il ne s’agit pas de trouver des engins spatiaux extraterrestres », a-t-il ajouté.

Dans le cas d’objets à propulsion inexplicable, M. Bray a déclaré que les États-Unis n’étaient « pas au courant » d’éventuels adversaires dotés de telles technologies.

Après l’audience publique, le comité a fermé ses portes pour une séance privée confidentielle avec les législateurs.

Il reste à voir si nous commencerons ou non à obtenir une image plus complète de ce que le Pentagone (et cette société secrète) savent et nous attendons les nouvelles avec impatience…

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