Il existe 4 coronavirus circulants antérieurs au COVID-19 qui causent jusqu’à 30 % des infections saisonnières des voies respiratoires supérieures (8). Les protéines de pointe des -coronavirus HKU1 et OC43 présentent une similitude de séquence d’environ 40 %, tandis que les α-coronavirus NL63 et 229E présentent une similitude structurelle d’environ 30 % avec le SRAS-CoV-2 (9). L’occurrence courante des coronavirus circulants année après année et leur similitude structurelle avec le SRAS-CoV-2 soulèvent la possibilité que le premier puisse stimuler des réponses croisées contre le SRAS-CoV-2 et que cette immunité hétérotopique puisse avoir un impact sur la susceptibilité clinique au COVID-19 et/ou moduler les réponses au vaccin SARS-CoV-2 (10, 11)….En conclusion, cette étude révèle des anticorps SARS-CoV-2 préexistants et largement réactifs communs chez les adultes non infectés.

Nous vivons dans un monde où tout ce qui est « naturel » semble être boudé par une grande partie de la communauté médicale, et défini comme « pseudo-scientifique », alors qu’en fait, la recherche suggère le contraire.

L’immunité naturelle est assez robuste. Le Dr Suneel Dhang, médecin interne aux États-Unis explique :

Je ne connais aucun vaccin qui vous procurera plus d’immunité que si vous vous rétablissiez naturellement de la maladie elle-même… Si vous vous en êtes naturellement remis, ce que je comprends en tant que scientifique de niveau médecin, c’est que ces anticorps vont toujours mieux qu’un vaccin, et si vous avez la preuve du contraire, faites-le moi savoir.

Un certain nombre d’études ont maintenant été publiées démontrant que l’infection par COVID fournira à une personne des anticorps de longue durée. Plusieurs études ont démontré que les personnes ayant déjà été infectées possèdent non seulement ces anticorps, mais qu’elles ont également développé des niveaux robustes de cellules B et de cellules T (nécessaires pour combattre le virus) et ces cellules peuvent persister dans le corps pendant très longtemps. Combien de temps? Cela peut prendre des décennies, voire toute une vie.

L’automne dernier, il a été signalé que les anticorps diminuaient rapidement après l’infection par le virus qui cause le COVID-19, et les médias grand public ont interprété cela comme signifiant que l’immunité n’était pas de longue durée. Mais c’est une fausse représentation des données. Il est normal que les niveaux d’anticorps diminuent après une infection aiguë, mais ils ne descendent pas à zéro ; ils plafonnent. Ici, nous avons trouvé des cellules productrices d’anticorps chez des personnes 11 mois après les premiers symptômes. Ces cellules vivront et produiront des anticorps pour le reste de la vie des gens. C’est une preuve solide d’une immunité durable. 

 

   Ali Ellebedy,  PhD, professeur agrégé de pathologie et d’immunologie, de médecine et de microbiologie . ( source )

Cette science et cette recherche s’opposent complètement à ce que nous entendions au début de la “pandémie”, à savoir qu’une infection antérieure et une infection par d’autres coronavirus peuvent ne fournir une protection que pendant quelques mois, voire quelques années. Il s’avère que c’est probablement beaucoup plus long.

Lorsqu’elles sont infectées par le SRAS-CoV-2, la plupart des gens éliminent ce virus de leur corps en créant une réponse immunitaire robuste et durable qui cible plusieurs composants du virus1. Ces personnes seront protégées contre la réinfection par la même variante du SRAS-CoV-2 et, en raison de l’ampleur d’une réponse immunitaire naturelle, auront également probablement un certain degré de protection contre les nouvelles variantes émergentes du SRAS-CoV-2. En effet, la plupart des personnes qui ont acquis naturellement une immunité ne devraient pas courir le risque de développer une maladie grave. – Dr Byram Bridle, immunologiste viral, Université de Guelph. ( source )

Comment cela se compare-t-il à l’immunité induite par le vaccin? Nous ne savons pas car il n’y a pas encore assez de données pour le dire.

Le Dr Ozlem Tureci, co-fondateur et directeur marketing de BioNTech, la société qui a développé un vaccin COVID avec Pfizer, a déclaré à CNBC que les gens auront probablement besoin d’une troisième injection de son vaccin COVID-19 à deux doses. Elle pense également que les gens en auront besoin d’un chaque année. À en juger par cette croyance, l’immunité induite par le vaccin diminuera continuellement et ceux qui choisissent de suivre la voie vaccinale devront peut-être continuer les inoculations.

Le consensus scientifique sur le nombre de personnes infectées dans le monde dépasse largement ce que les tests ont affirmé. Actuellement, nous sommes presque à 200 000 000 de cas, mais ce nombre est très probablement bien supérieur à un milliard dans le monde ((NDT: cas positifs mais en réalité c’est difficilement évaluable car les tests PCR ne sont pas fiables et ne doivent être utilisé comme indicateurs de maladie selon son inventeur et de nombreuses personnes l’ont attrapé sans symptômes ou n’ont pas été testés). C’est pourquoi le taux de survie des personnes en bonne santé de moins de 60 ans est proche de cent pour cent .

Ces chiffres d’infection sont importants car ils représentent un terre se rapprochant de l’immunité collective. Ma question est : quel effet le vaccin a-t-il sur ceux qui ont déjà eu une infection ? Qu’est-ce que cela fait à la protection naturelle que l’on obtient contre l’infection ?

Une autre question importante à se poser est la suivante : pourquoi le sujet de l’immunité naturellement acquise n’a-t-il reçu aucune attention dans le courant dominant ? Pourquoi poussent-ils l’idée que nous ne pouvons pas revenir à la normale tant que chaque personne n’a pas été vaccinée si cela ne correspond pas à ce que dit la science ?

Source : https://www.collective-evolution.com/2021/06/17/study-finds-many-uninfected-adults-still-have-strong-pre-existing-antibody-protection-against-covid/