Déploiement Personnel, Soins et Méditation

La dépression a t-elle un sens ? – 5 clés pour mieux la comprendre

N'hésitez pas à partager et à aimer si le cœur vous en dit! Namasté
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Dépression chronique, mélancolie, bipolarité, crise existentielle, crise spirituelle, perte de sens… On nous parle d’en guérir, d’en sortir. Comment faire lorsque les états dépressifs semblent coller à la peau sans raison ? Lorsqu’ils semblent resurgir inlassablement au moment où on s’y attend le moins ? Dans une perspective à la fois pratique et spirituelle, je souhaite vous témoigner en toute transparence pourquoi la dépression m’invite aujourd’hui à plus d’humilité. Puis je présente 5 clés pour mieux l’appréhender et en faire un tremplin puissant d’évolution positive.


Vous est-il déjà arrivé de croire qu’avec les nombreuses épreuves intérieures que vous avez déjà traversé, les nombreuses prises de conscience, les expériences d’éveil spirituel et les transformations que avez déjà vécu, vous étiez désormais quelqu’un de suffisamment avancé pour ne plus vivre certaines difficultés ou du moins, être capable de les gérer sans désillusions ?

Moi oui. Et je ne suis pas le seul. Seulement, la plupart n’ose pas l’avouer et se l’avouer. Et pour cause, notre expérience personnelle et notre précieux savoir spiritualo-philosophique n’en mène pas large lorsque la vie vient nous rappeler soudainement que nous sommes bien peu de choses dans notre présomption à nous croire toujours plus éveillés, plus sages ou plus forts.

Avec notre tendance à nous cacher quand nous perdons nos bases et nos repères, et à nous montrer au grand jour quand nous surfons sur nos convictions, combien d’entre nous se découragent secrètement en se comparant à la foule de personnages publics qui, sûrs d’eux et le visage rayonnant, braquent les projecteurs sur le bonheur, la réussite, l’abondance, le succès, l’éveil et l’épanouissement ?

Beaucoup d’entre eux ont raison dans ce qu’ils transmettent. Ils s’activent avec cœur dans une mission très honorable. Et si beaucoup d’êtres humains voient leur vie se transformer de façon incroyable en suivant leurs enseignements et accompagnements, il en reste beaucoup d’autres qui ne s’y retrouvent pas. Et pour cause, il y a une donnée essentielle qui est rarement prise en compte dans ce marché du bonheur et de l’éveil : le temps et la singularité des destinées de chacun. Contrairement à une certaine idée, nous ne sommes pas tous soumis au même processus d’évolution. De plus nous ne sommes pas tous animés par les mêmes intuitions et quand certains aspirent simplement à une vie heureuse ou consciente, d’autres se sentent investis d’une vision ou d’une mission de vie.

A quel moment la Vie nous pousse t-elle à nous élancer ? A quel moment nous pousse t-elle à patienter ? Combien de temps le prochain cycle va t-il durer, celui-ci qui nous comble de la joie d’agir ou celui-là qui nous plonge dans cet état déroutant de dépression ?

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Dépression

Ça y’est je le sens… mon visage reflète l’absence de tout désir, de toute joie, grave, éteint. Le cerveau confus, oscillant entre le vide et l’agitation mentale. Rien n’a plus de sens, l’énergie est basse. Il me semble n’avoir qu’une envie, m’isoler, fermer les yeux. Je n’ai goût à rien, aucun élan à agir, le sentiment profond d’être inutile. Je suis désespérément en quête d’un ancrage, d’un appui qui me permette de retrouver le sens. Le sens de ce qui fait ma raison d’être, ici, maintenant, dans cette phase de ma vie.

Parfois, une lourdeur dans la tête, une chaleur dense et désagréable qui donne la sensation qu’une pression m’éteint, m’anesthésie, m’assomme. La concentration est difficile, très difficile. Suivre une consigne, une indication ou une discussion me demande un effort… anormal. Voilà bien le mot, anormal. C’est comme ça que je me sens. Alors les pensées s’emballent : « Tu dois avoir un gros problème ! – Mais non, mais non, oublie ça et ressaisis-toi. – Mais quand même, ça revient encore et encore, depuis toutes ces années ! – Des années ? Quand même pas ! – Je dois être bipolaire c’est obligé… ou alors j’ai une tumeur… ou un grave problème de santé. – Non, non et non ! Tout ça, ce ne sont que des excuses pour ne pas te prendre en main et te ressaisir. Regarde plutôt, es-tu certain d’avoir bien dormi ? Es-tu certain de manger sainement ? – Arrête Guillaume, tu te voiles la face. Tu es fatigué sans raison, épuisé, découragé, irrité, tu tournes en rond. »

Et ce dialogue intérieur entre deux, trois, quatre voix qui luttent pour se faire entendre, peut continuer des minutes, des heures, des jours, des semaines …

Pourquoi n’y ai-je jamais posé le mot « dépression » ? Pour deux raisons vraisemblablement. La première est que je n’ai jamais vraiment voulu savoir ce qu’était officiellement la dépression. J’ai pris l’habitude de croire que les étiquettes que l’on pose sur nos états d’être étaient réductrices et limitées. La deuxième est que j’ai choisi délibérément il y a quelques années de ne plus regarder mes états d’être douloureux comme étant un « mal », mais comme un mouvement d’énergie, une initiation. Un mouvement d’énergie à reconnaître, accueillir et transmuter en une force positive ; une initiation spirituelle à identifier, conscientiser et comprendre.

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Aujourd’hui est un tournant. Car il me faut reconnaître avec humilité que par présomption, j’ai voulu me distinguer du commun des mortels. J’ai voulu croire que je tenais entre les doigts une solution nouvelle qui n’avait pas besoin du dictionnaire médical des maux et maladies. En réalité j’avais peur. Peur de sombrer dans une mauvaise direction, dans un cycle sans fin comme tous ces gens qui prennent des médicaments anti-dépresseurs depuis des années, parfois des dizaines d’années. Peur de me découvrir aussi vulnérable et commun, aussi banal et impuissant que monsieur et madame tout-le-monde.

Alors oui, si j’ouvre les vannes de mon obstination, si j’accepte de reconnaître ces notions qui résonnent malgré tout, si je dépose peurs et croyances, alors c’est effectivement la dépression que je connais si bien. Bipolarité ? Peut-être. Hypersensibilité ? Sûrement. Multi-potentiel ? Assurément. Et je passe sur les « zèbres », « hauts potentiels » et autres dénominations tendances dans lesquelles je me retrouve aussi.

Bon et avec ça que faire ? Pas grand-chose de plus que ce que je mets en place dans ma vie et dont je vous parle juste en-dessous. Le petit plus malgré tout, et pas des moindres, c’est que j’ai décidé de reprendre rendez-vous avec un thérapeute, ou plutôt une thérapeute car c’est une femme. J’avais suivi une thérapie il y a quelques années qui m’a beaucoup appris et apporté. Mais depuis, je m’étais mis en tête, sous couvert de pratiques et de croyances me laissant penser que je pouvais tout gérer par moi-même (fortement influencées par des notions spirituelles à la mode), que les thérapies c’était du passé, terminé ! Alors pourquoi rencontrer cette thérapeute aujourd’hui ? Car j’ai besoin d’un regard extérieur et que j’ai décidé d’y voir clair sur mon état. Avec toutes ces années à me sentir isolé et à me réfugier dans ma singularité, voilà l’opportunité renouvelée de me faire aider, d’accepter de faire partie d’une communauté humaine qui connaît les mêmes difficultés et qui accepte de les reconnaître simplement. Voilà l’opportunité de lever mes jugements inavoués et de me sentir plus proche, plus en empathie avec les personnes qui se retrouvent dans les mêmes « catégories », hypersensibles, bipolaires …

Oui je suis prêt à laisser de côté cette part de moi qui se rebelle contre ces termes qu’elle juge simplistes, limités, réducteurs voire dangereux.

Oui je suis prêt à nouveau à accepter de tout oublier, pour mieux recevoir. Je suis prêt à laisser tomber les résidus d’orgueil pour mieux renaître à moi-même dans la simplicité d’être.

Cher lecteur, chère lectrice, j’avais besoin de déposer auprès de vous cette vérité du moment avant d’aller plus loin dans cet article pour vous présenter 5 clés qui d’après mon expérience, permettent non seulement de relativiser la dépression, mais surtout d’en faire un tremplin puissant d’évolution positive.

1. Reconnaître et admettre son état

Étant donné que la définition du mot dépression me paraît toujours confuse et pour éviter de mauvaises interprétations, je vais en proposer une simple qui me parle et se rapproche le plus de mon expérience. Ainsi entendez dans cet article le terme dépression comme un état chronique d’abattement, de découragement, de perte d’énergie et de profonde lassitude.

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Parfois, le problème avec la dépression, c’est qu’elle semble n’avoir aucune cause, ou que celle-ci semble toujours se dérober quand on croit l’avoir enfin identifié. Vous vous réveillez un matin comme ça et la vie est noire, fade, sans goût. Seul le désespoir semble exister. Le lendemain l’absolu contraire peut se présenter et c’est le cœur en joie que vous vous levez, plein d’entrain. Pour replonger à peine quelques heures plus tard dans l’obscurité et la détresse intérieure… Généralement, c’est sur des périodes plus ou moins longues que persistent le désespoir et l’absence totale de joie.

C’est parce que nous refusons d’admettre ce qui est que nous restons coincé dans le cercle vicieux d’un état intérieur confus et destructeur. La première clé consiste à reconnaître pleinement la réalité et à poser les mots dessus. Généralement il suffit de laisser s’exprimer la voix en soi qui est la plus présente, la plus émotive. Posez-vous humblement et courageusement la question  : « Ok, si tu es tout à fait honnête maintenant. Comment te sens-tu ? »

Laissez l’émotion prendre sa place en vous, même s’il ne s’agit que de vagues sensations. Posez l’intention d’abandonner toute résistance pour la laisser enfin exprimer sa vérité. Pour certaines personnes il est facile de dire et reconnaître « Je traverse une dépression ». Pour d’autres, notamment des hommes, le mental est tellement occupé à nier ce qui est, à lutter ou à chercher des solutions qu’il passe outre. Cela ne fait que créer une tension intérieure et une confusion plus intense encore.

Après une profonde respiration, vous pouvez verbaliser à haute voix l’évidence que vous traversez, ou mieux l’écrire. Écrire ce qui se vit à l’intérieur permet de le poser à l’extérieur et ainsi de s’en dissocier. Car dans les états d’être les plus difficiles, l’esprit est très vulnérable et il est quasiment incapable de prendre du recul, même si vous avez l’habitude de méditer, même si vous avez déjà vécu cet éveil de conscience qui vous a convaincu que vous n’êtes pas vos pensées et vos émotions.
Vous pouvez aussi remplir une feuille de Travail sur la dépression et remettre en question vos croyances à son sujet.

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Symptômes

Pour vous aider à lever d’éventuelles résistances à reconnaître la dépression, voici une série de symptômes courants :

  • Tristesse, idées noires, impression de voir sa vie en noir et blanc
  • Perte d’intérêt dans les activités que l’on apprécie
  • Trouble du sommeil, hypersomnie ou insomnie
  • Changement de comportement alimentaire
  • Fatigue chronique, baisse d’énergie
  • Baisse de l’estime de soi, fort sentiment de culpabilité
  • Grande difficulté pour se concentrer
  • Irritabilité
  • Profonde solitude
  • Pour certains, des pensées suicidaires peuvent émerger.

Rappelez-vous. Même si vous connaissiez déjà bien ces symptômes par le passé, même si c’est la 1000ème fois qu’ils se manifestent et que vous pensiez en être sorti ou guéri après des années de travail sur soi, rien de ce que vous pensez ou croyez n’effacera l’évidence de ce que vous ressentez. Il n’y a pas de danger à reconnaître ce qui est. Mon expérience me montre que dans bien des cas, le simple fait d’admettre que, depuis un certain temps, je me sens régulièrement déprimé et sans joie transforme déjà mon état intérieur et me laisse entrevoir de nouvelles perspectives.

2. Ralentir pour retrouver le sens et la clarté

La dépression ne s’invite pas n’importe quand dans notre vie. Elle se manifeste généralement dans des périodes de transition majeure de conscience dans lesquelles les repères solides et les bases soi-disant inébranlables qui nous servent d’appui s’effondrent. Des périodes suffisamment longues pour que le doute et la perte de sens paraissent omniprésents. Initiatique, la dépression véhicule toujours un message pour l’esprit et laisse place à l’opportunité d’un nouveau niveau de conscience. La dépression serait-elle un appel à la recherche de sens et de clartéUn appel qui peut résonner sur différents plans, personnel, professionnel, social, spirituel… Dans tous les cas, elle semble nous contraindre à un ralentissement, à un retour à l’intériorité, à la méditation, propice à la réceptivité intuitive et l’ouverture d’esprit.

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3. Méditer

D’après différentes études, la pratique de la méditation a fait ses preuves auprès des personnes souffrant de dépression. Pas étonnant ! La méditation est bien plus qu’une simple technique zen de centrage et d’apaisement des pensées. C’est l’opportunité chaque fois renouvelée d’harmoniser son énergie, de développer la connaissance de soi et de se rencontrer en esprit. C’est-à-dire de toucher l’espace de conscience dans lequel nous rencontrons l’essence de qui nous sommes au-delà des pensées, des émotions et des sensations du corps. Dans cette expérience, la souffrance n’a pas de réalité concrète. En effet, celle-ci est toujours associée et entretenue par des pensées confuses. Par la méditation, je viens me déposer dans un espace où les pensées s’apaisent et où la claire intuition peut réinvestir ma conscience. Dans un état de réceptivité et d’accueil, je m’ouvre aux bienfaits guérisseurs d’un esprit confiant et ouvert à la sagesse de l’état présent.

Pendant une période de dépression, je médite plus qu’à l’habitude. Pas tant par choix, mais parce que mon état intérieur m’y invite expressément. Se pourrait-il que la dépression soit un appel de l’âme ? Un sursaut éloquent de l’Esprit ? Un appel à entrer en soi pour venir écouter humblement les messages que nous ne voulons pas entendre ? Par la méditation, je retrouve un espace de paix intérieure et de ressourcement, même s’il n’est que temporaire, dans lequel je peux me déposer, questionner et demander de l’aide.

  • Si vous êtes familier avec la méditation, avez-vous pris le temps récemment de vous rencontrer au moins 20 min dans le silence ? Si non décidez de le faire dès aujourd’hui.
  • Si vous n’êtes pas familier avec la méditation ou toute autre approche invitant à l’intériorité (sophrologie, mouvements spontanés, danse intuitive …), pourquoi ne pas vous inscrire à un stage découverte près de chez vous ?

4. Demander de l’aide

Il y a quelques jours, l’injonction « Laisse-toi aider » m’a été soufflée en esprit, répétée de nombreuses fois comme un mantra. Quand je sens que le mental s’emballe et tourne en boucle dans des idées fixes, je répète cette phrase qui m’aide à lâcher-prise, élargir mon champ de conscience et revenir dans la simplicité de l’état présent, ouvert aux signes et aux évidences qui se présentent.

prendre-par-la-main-300x300Bien sûr nous pouvons demander de l’aide dans la réalité concrète, en faisant appel à un professionnel, psychologue ou d’autres personnes que l’on sent en mesure de nous aider. Mais au-delà, c’est d’une autre aide que j’aimerai parler ici. Assurément, nous ne sommes pas seuls. Si vous lisez ceci, c’est que vous reconnaissez naturellement qu’en tant qu’être humains, nous sommes entourés d’esprits et d’entités sur les plans subtils, prêts à aider et soutenir quiconque en fait la demande sincère, avec le cœur. Vous pouvez vous reliez à vos guides, et leur demandez de l’aide. Si cela vous parle mieux, vous pouvez vous relier à la Lumière, à des anges ou à Jésus.

Personnellement, j’ai longtemps cru que tout se jouait entre moi et moi-même. Ce n’est que récemment que j’ai pris l’habitude de m’en remettre à plus grand que moi. Les mots ne sont pas nécessaires pour demander de l’aide, mais ils aident assurément à conscientiser la teneur de notre intention. Aussi, si vous n’avez pas l’habitude d’appeler de l’aide, je vous propose ici une formulation possible :

« A tous les guides qui veillez sur moi, à toutes les entités d’amour et de lumière qui entendez cet appel, aidez-moi s’il m’est permis à… (y voir clair sur l’expérience que je vis) (identifier le prochain pas à faire) (trouver la force et l’énergie d’avancer) (comprendre ce que j’ai à comprendre) (reconnaître vers qui me tourner) (retrouver la joie d’agir et de servir) etc. »

Vous sentirez votre requête vibrer si elle est demandée avec une profonde sincérité et humilité. On ne s’adresse pas aux dimensions supérieures avec l’exigence de l’intellect, mais avec la simplicité du cœur, à la fois digne et humble. Si votre demande est authentique, vous pourriez sentir rapidement un profond sentiment de gratitude vous envahir, et la nécessité d’élever naturellement en prière des remerciements pour cette expérience spirituelle, aussi simple soit-elle.

Parfois des réponses intelligibles nous parviennent intuitivement « en direct ». Parfois, elles apparaissent dans notre quotidien. Restez ouvert aux signes de la vie, un coup de fil, une rencontre, un conseil d’ami, une phrase qui résonne au hasard d’une lecture…

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5. Structurer son quotidien par des rituels

Quand l’horizon semble désespérément voilé de noir, quand de sombres énergies semblent toutes puissantes, quand la vie semble ne plus avoir de saveur, cela doit doublement réveiller en nous l’impulsion vivante de ne pas se laisser endormir !

Nous sommes bien plus qu’un corps malade, un sentiment de vide ou un mental obstiné par des idées fixes. Nous sommes des êtres spirituels animés par une flamme qui n’attend que notre volonté pour s’embraser et se mettre au service de la Vie !

J’ai fait l’erreur de passer des années à négliger toute une dimension de mon hygiène de vie, en me laissant aller dans des rythmes chaotiques alternant grasses matinées à répétition, manque d’activité physique, frilosité à agir.

Naturellement, sans une structure énergétique forte, j’offrais un terrain propice à la fatigue chronique, la mollesse, le doute ou la dépression. « Un esprit sain dans un corps sain », c’est bien connu. Je renforce et soutiens mon corps par la volonté et la discipline de l’esprit. Et je soutiens mon esprit par un corps vivant, dynamique et sain.

Depuis que j’ai arrêté de prendre ma sensibilité, mes croyances et ma vulnérabilité comme excuses, j’ai pu voir combien cela a impacté positivement ma vie. J’ai gagné en sérénité, en stabilité, en résilience, en force, en volonté, en énergie. Surtout, j’ai pu constater que mes excuses pour ne pas me bouger les fesses étaient presque toujours … des excuses. Ceci est une vraie initiation : vous réalisez que ce qui vous semblait insurmontable ne l’était pas. Si vous vous réveillez un matin, accablé et fatigué, mais qu’en regardant le réveil vous réalisez soudainement que vous êtes en retard pour prendre un train, vous vous lèverez d’un bond sans discuter, ni une ni deux ! Le problème c’est qu’on attend toujours une bonne raison extérieure de se mettre en mouvement. La dépression serait-elle une invitation pressante à renforcer notre volonté, notre pouvoir de choisir l’évidence ?

runner-662826_1920-680x1024Cette 5ème clé est essentielle car elle comporte tellement de bon sens qu’on l’oublie trop souvent. Ressaisis-toi, discipline-toi ! Par un esprit endormi et un corps éteint, nous nous rendons facilement vulnérables aux énergies environnantes et offrons un terrain encore plus propice aux symptômes de la dépression. Il nous appartient de nous mettre en mouvement et de créer de nouvelles habitudes pour renforcer les structures de notre être.

Cela passe par une bonne hygiène de vie. Est-ce que mon alimentation est suffisamment riche en aliments naturels et frais, fruits, légumes ? Est-ce que je bois suffisamment d’eau ? Est-ce que je prends soin de mon corps par le mouvement et l’activité physique ? Est-ce que je pense à me redresser et maintenir la tonicité de mon corps ? Il ne s’agit pas de se forcer à paraître autrement ou à se sentir autrement, mais à envoyer des signaux clairs à la Vie que nous sommes désireux de prendre soin de soi et de rester éveillé en conscience. Ce n’est pas surprenant que des études montrent combien le simple fait de se redresser et de pratiquer une activité physique régulière permet de prévenir et réduire les symptômes de la dépression. Allez courir au moins une fois par semaine, ou plus si vous le faites déjà. Choisissez si vous préférez une autre activité qui met le corps en mouvement et nécessite un minimum d’effort.

En parallèle, ne négligez pas le pouvoir des rituels quotidiens. Ils sont essentiels pour créer de nouvelles habitudes et éduquer votre être à stabiliser des énergies et des états positifs dans votre vie.

Voici quelques exemples d’habitudes que j’ai pu mettre en place dans ma vie. Bien sûr, l’exception confirme la règle et inutile de culpabiliser et vous juger si vous ne tenez pas strictement le rythme. L’important est de vous donner une période bien définie pendant laquelle vous vous engagez et vous astreignez à un rituel. Par exemple pendant 15 jours :

  • Le matin, levez-vous une heure plus tôt que d’habitude, buvez un grand verre d’eau puis enfilez une veste et sortez marcher quelques minutes pour respirer l’air matinal, d’autant plus si vous avez la nature au pied de chez vous. Si cela vous semble insurmontable, dites-vous que rien ne vous empêche de faire une sieste en rentrant ! (C’est ce qui m’est arrivé les deux premiers jours sous la pression de la fatigue, le temps que mon corps s’adapte au nouveau rythme).
  • Pratiquez un rituel de réveil énergétique (personnellement j’ai adopté le yoga des 5 tibétains)
  • Debout les yeux fermés, laissez-vous pénétrez par un sentiment de gratitude pour au moins une chose que vous avez vécu la veille ou qui vous vient à l’esprit. Reconnaissez-le, remerciez.
  • Prenez une minute par jour pour vous entraîner à ressentir, sur simple intention, un état d’être positif que vous connaissez bien, même si vous vous sentez au fond du trou (Ex : la présence, la réceptivité, la volonté, le courage, la détente, l’amour, la détermination, le centrage, la vacuité, le calme…)
  • Le soir avant de vous coucher, prenez 10 minutes pour méditer les yeux fermés. Respirez en conscience et laisser les pensées s’apaiser, les mouvements d’énergie s’harmoniser. Offrez à votre corps et votre esprit l’espace de se préparer à un sommeil réparateur.

Ce sont des exemples. L’important est de mettre en place des rituels qui ont du sens pour vous et qui investissent le corps et l’esprit. Si vous cherchez d’autres exemples de rituels, j’ai des amies qui ont apprécié le fameux « Miracle Morning ». Cependant, si vous n’avez actuellement aucune discipline en place en dehors de vous laver les dents et prendre une douche, décidez ne serait-ce qu’une chose simple que vous êtes certain(e) de pouvoir tenir sur une période choisie.

Conclusion

On dit que la dépression est le mal du siècle. Avant de la considérer comme un mal, sachons la reconnaître comme une initiation de vie et une invitation à l’introspection. Lorsque nous considérons les épreuves et nos difficultés de cette façon, il devient évident qu’elles nous enseignent quelque chose que nous étions incapables de voir autrement. Dans mon expérience, la dépression, par la nature de ses symptômes, véhicule surtout un appel à ralentir, à s’intérioriser, à écouter et à s’abandonner humblement, en confiance, à une sagesse supérieure à soi. Plus je vais entrer en moi-même en conscience, pour ressentir et écouter ce que le mouvement de la Vie veut me dire, moins je vais rester dans un état d’errance, de souffrance et d’impuissance.

  • Suis-je en train de vouloir accélérer un processus, de vouloir forcer quelque chose ?
  • Y’a t-il une (des) part(s) de moi que je ne veux pas écouter ou que je fuis ?
  • Une part blessée qui demande de prendre du temps avec elle ?

C’est pourquoi il me semble essentiel dans les moments les plus difficiles de prendre autant que possible de vrais rendez-vous avec soi-même, ne serait-ce que pour considérer et appréhender différemment les états d’être déroutants qui accompagnent la dépression.

  • Un sentiment de vide intérieur ? Et si je me déposais dans ce vide ?
  • Se pourrait-il que je puisse goûter à la plénitude et la gratitude du « rien » ?
  • Si je choisis d’accueillir mon état sans chercher à le changer, quel espace de conscience me permet-il d’explorer ?
  • Si j’élargis ma perspective, puis-je reconnaître quelque chose de lumineux et serein dans le noir, dans le silence ?

Méditer, demander de l’aide, prier, écrire, écouter de la musique qui résonne avec votre état, prendre soin de votre corps. Faire des tâches simples comme ranger, nettoyer. Et conjointement, bouger, se mettre en mouvement, pour délier les idées fixes, respirer du neuf, partir plusieurs jours peut-être, changer d’air.

La dépression traduit souvent une frustration de se sentir bloqué, sans perspectives, ne sachant plus quoi penser ou comment agir. Nous vivons une époque où nous sommes soumis à une exigence spirituelle. Pour beaucoup d’entre nous, qu’on le veuille ou non, nous ne pouvons plus vivre de façon incohérente et décalée, en ignorant l’évidence et les messages de la Vie. Des messages de vérité si simples que même les plus vigilants passent régulièrement à côté. En tout cas de mon côté, je m’égare bien souvent et j’ai encore beaucoup à apprendre de ce côté ! Allez ça me permet de terminer avec cette petite histoire bien connue qui illustre combien, par manque de vigilance et d’humilité, nous cherchons souvent les complications :

C’est l’histoire d’un homme dont la ferme est située sur le bord d’une rivière qui déborde.
Voyant l’eau monter, un voisin arrive dans sa Jeep, et lui offre de quitter les lieux avant que sa ferme soit inondée. 

« Non non ! répond le fermier avec confiance, Dieu me sauvera. »

L’eau continue de monter et notre homme se voit forcé de se réfugier au deuxième étage de sa maison.
Un bateau policier survient, et les agents l’invitent à grimper à bord.
« Non non ! ce ne sera pas nécessaire, Dieu me sauvera. »

Finalement, l’eau engloutit complètement la maison et un hélicoptère de la garde côtière
vient se porter au secours de notre homme maintenant perché sur le toit. Mais encore une fois, il refuse…
Juste à ce moment, une vague géante s’abat sur la maison, et notre homme se noie.

Arrivé au ciel, il s’en prend à Dieu exigeant de savoir pourquoi celui-ci l’avait laissé mourir
alors qu’il prêchait la bonne parole et que sa foi était si grande.

Et comme réponse il reçut :
« Comment ça, je t’ai laissé mourir ? Je t’ai envoyé une Jeep, un bateau et un hélicoptère …
et tu n’as jamais voulu bouger ! Que pouvais-je faire de plus ? »

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Et vous ?

  • Et vous, avez-vous l’impression de passer à côté des signes que la Vie vous envoie en période de dépression ?
  • Si vous avez connu la dépression par le passé, selon vous qu’est-ce qui a mis fin à celle-ci ? Est-ce un événement, une démarche particulière de votre part ? Les symptômes ont-ils simplement disparu du jour au lendemain ? Comment votre vie s’est-elle transformée depuis ?
  • Connaissez-vous aussi ces déprimes sans raison apparente ? Si vous êtes régulièrement sujet à la dépression, avez-vous déjà envisagé cette situation comme une initiation, révélatrice d’une transformation intérieure et spirituelle ? Comme une impulsion à évoluer ?
  • Parmi les 5 clés partagées, y’en a t-il une qui vous interpelle en particulier ? N’hésitez pas à partager d’autres éléments issus de votre expérience et que je n’ai pas mentionné !

Trouvé sur https://www.chercheursdeverite.com


Partagé par www.eveilhomme.com. Partage libre en incluant la source et le lien.

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Eveil Homme

Chercheur spirituel et métaphysique, je suis en contact depuis plusieurs années avec des êtres Galactiques, de Lumière et Divin. L'objet de ma démarche est d'informer les personnes intéressées par les questions liés aux nouvelles fréquences de réalité : ascension terrestre, éveil et chemin spirituel, nouvelles réalités, contactés extraterrestres et galactiques, êtres de lumière, divulgation, technologies nouvelles et ésotériques

2 réflexions sur “La dépression a t-elle un sens ? – 5 clés pour mieux la comprendre

  • Thierry Poget

    Commentaire en partage sur mon compte Facebook :

    Bonjour,

    L’impuissance par rapport à la dépression je l’ai vécu, mais sur l’autre bord, de l’autre coté, celui du personnel soignant en qualité d’éducateur spécialisé.

    Et non seulement la dépression, mais l’accompagnement de personnes bi-polaire, anciennement nommées maniacodépressives, puis il y a les symptômes des troubles de l’humeur, sans parler des schizophrénies et des personnes psychotiques et affectées du trouble du spectre de l’autisme.

    En deux mots comme en cent, c’est la cata !

    Eh bien c’est en fait assez simple, il faut assurer des environnements calme avec assez d’espace pour chaque personne, faire des gestes lents, ne pas parler fort, ni rire, ni énervement, et tout cela avec la grande aide que représente l’ensemble de la pharmacologie et des médicaments, qui permet d’entreprendre des thérapies de confort et divers entrainements permettant à ces patients d’interagir avec l’environnement.

    A certains l’on peut même proposer des sorties, des accompagnements, des visites culturelles, mais c’est vraiment difficile de pouvoir réhabiliter ne serait-ce qu’une personne présentant des symptômes d’agoraphobie, d’anxiété, d’angoisse, car cela peut aussi s’exprimer par des troubles alimentaires, de l’anorexie et de multiples passages à l’acte ratés (suicide).

    Ainsi pour faire partie du personnel soignant et accompagnant, cela demande une résistance au stress peu commune, autant que des capacités rapides de récupérations, afin de ne pas se faire entraîner émotivement dans la spirale, ou le gouffre qui s’ouvre naturellement sous vos pieds, lorsque vous êtes en charges d’assurer le suivit de ces personnes souvent fortement diminuées, psychiquement, mentalement et physiquement.

    Souvent nous sommes à court de moyens et n’avons généralement aucune solution. Notre unique rempart étant tout d’abord reconnaître que nous sommes limités, donc connaître notre point de rupture et nos incapacités, puis en affutant notre préparation à l’exposition journalière avec ces personnes, en développant des compétences acquises jour après jour empiriquement sur le terrain, et par de la formation et de fréquentes mises à jours et par de nouvelles formations, ainsi que par généralement un suivit d’équipe par un thérapeute qui le plus souvent sera un psychologue confirmé.

    Bien à vous toutes et tous et je vous souhaite un agréable été.

    Répondre
  • pololanceleau

    Cela me fait penser également, aux très très dur métiers de gardien de prison ou forces de l’ordre, voir médecin dans les urgences. Merci aux gouvernements successifs, « de l’ordre vers le chaos, et du chaos vers un ordre nouveau» Cela promet. Bravo pour votre courage au service du public. Amicalement votre.

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