Des sites anciens reliés avec une grande précision : Alignements géométriques de lieux sacrés

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Le système de circuits vitaux de la Terre

Alignements géométriques de lieux sacrés

par Alain Boudet, Dr en Sciences Physiques, Thérapeute psycho-corporel, Enseignant

Résumé: L’observation des lieux sacrés partout sur la planète (mégalithes, monuments, ouvrages de terre, lieux de cérémonie) révèle qu’ils ne sont pas situés au hasard, mais sur des lignes géométriques précises. La Terre est tissée d’un réseau de ces lignes qui sont les manifestations physiques de flux énergétiques. Bien qu’il n’en soit pas fait mention dans notre éducation conventionnelle, ces faits ont été bien documentés dès les années 1930. Les peuples anciens détenaient la connaissance de ces flux et l’ont imprimée dans le paysage. Les indigènes actuels d’Australie et d’Amérique du Sud ne l’ont pas oublié.

Depuis l’espace, la Terre nous apparait comme une boule ronde et lisse très légèrement aplatie aux pôles. Nous distinguons facilement les mers et les continents, mais à première vue aucune structure régulière, aucun réseau, aucun treillis n’y sont apparents. Si un réseau de lignes structurées existe, il faut chercher d’autres indices.

On peut tout d’abord noter que puisque la Terre tourne autour d’un axe qui traverse les pôles, ces points se distinguent des autres parce qu’ils ne bougent pas. Ils auront donc un statut particulier dans un réseau.

A partir de ces 2 pôles, on peut également construire l’équateur, comme cercle équidistant des 2 pôles. Toutefois il en est déduit par réflexion, il n’est pas apparent concrètement par des caractéristiques physiques reconnaissables sur le terrain. De même, par construction sur le globe, on peut tracer des cercles qui passent par les pôles et entourent la Terre. Ce sont les méridiens. Puis, si on trace les cercles horizontaux, donc perpendiculaires aux méridiens, appelés parallèles, on obtient une grille de repérage et de géolocalisation au moyen de laquelle on peut désigner n’importe quel point de la Terre par ses coordonnées.

Ce sont ces coordonnées, par exemple, qui sont utilisées par les satellites géostationnaires GPS (Global Positioning System – ou système mondial de localisation). La géodésie est la science qui a pour objet de mesurer la surface de la terre et de définir un système de repérage tel que la longitude et la latitude. Toutefois, cette grille semble être une convention choisie arbitrairement par quelques spécialistes qui ne correspond pas à une réalité physique.

 

Il existe effectivement un treillis de lignes entrelacées qui se révèlent par leurs traces physiques sur la Terre. Ce treillis est différent du système de méridiens et de parallèles, mais par certains aspects, il présente quelques rapports avec lui. Des pionniers l’ont redécouvert à partir de la fin du 19e siècle. Nous allons les suivre pas à pas dans leurs découvertes. Dans ce premier article, nous nous intéressons aux alignements de sites. Dans le suivant, nous explorerons comment le treillis est organisé sur le plan planétaire et dans le troisième quelle est sa fonction et comment il évolue avec le temps.

Les alignements de sites anciens en Angleterre ou lignes de ley

Une ligne de ley à Saintbury, Angleterre. Elle emprunte un ancien chemin, passe par une croix médiévale, une église saxonne, et un tumulus. Photo aérienne de Paul Devereux ©1996

Au 19e siècle, à peu près en même temps, plusieurs personnes en Europe sont intriguées par la disposition de certains lieux antiques ou lieux de culte qui commençaient à susciter de l’intérêt, et font quelques investigations rudimentaires avec leurs propres moyens.

Ainsi, en Angleterre, William Black s’intéressait au réseau subsistant des anciennes routes romaines. De fil en aiguille, il se rend compte qu’il existait un filet de lignes droites qui couvrait la Grande-Bretagne et au-delà.

Des lignes radiales et polygonales reliaient des points et édifices précis du paysage, dont certains constituaient des bornes de comtés. En 1870, il fait une conférence à la British Archaeological Association où il expose sa théorie. Il énonce que Entre les monuments existe un marquage fait de lignes géométriques qui couvrent l’ensemble de l’Europe occidentale ».

En 1882, G. H. Piper fait une causerie où il énonce que Si on trace une ligne depuis la montagne Skirrid-fawr vers la Pierre d’Arthur au nord, elle passe par Hatterall Hill, et les châteaux de Oldcastle, Longtown Castle, Urishay et Snodhill.

Dans notre culture occidentale contemporaine, le concept d’alignements de sites est généralement attribué à l’anglais Alfred Watkins dans les années 1920, bien qu’à la même époque d’autres aient eu la même idée, tel l’astronome anglais Norman Lockyer. En 1921, en se promenant à cheval dans les collines de Blackwardine situées dans le Hereforshire, Watkins remarque que de nombreux sentiers semblent relier une colline à une autre en ligne droite.

En examinant ensuite une carte, il a l’intuition soudaine de l’alignement de sites préhistoriques. Recherchant des preuves visuelles de cette théorie, il découvre que des sites tels que des pierres levées (menhirs), des collines rondes artificielles ou tumulus (qu’on prétend être d’anciennes structures funéraires) sont situés en ligne droite sur des kilomètres à travers la campagne. Il prend de nombreuses photographies sur le terrain et constitue un club de recherche, le Straight Track Club. Watkins produit conférences, articles et livres (The Old Straight Track, 1925).

Watkins remarque que ces lignes traversent des lieux dont les noms comportent le suffixe ley (ou lay, lee, leigh, lea, ly). Cet ancien mot anglo-saxon signifie espace dégagé, tel que clairière, prairie ou couloir de dégagement. C’est pourquoi il les nomme lignes de ley. Plus tard, il abandonne cette terminologie pour le terme piste ancienne rectiligne (old straight track). Mais le terme ley a été repris tel quel par d’autres et a subsisté dans l’usage.

Les jalons des lignes de ley

Quand ils détectent une ligne de ley, Watkins et ses collaborateurs la remarquent par des éléments du paysage physiquement repérables. Puis en l’examinant plus attentivement sur le terrain, ils trouvent d’autres éléments moins visibles, parfois enterrés.

Les jalons de ces lignes sont des éléments soit naturels, soit construits de main d’homme: lieux liés à l’eau (mares, sources, puits), tumulus, dolmens, menhirs, cromlechs (cercles de pierres), cercles et ouvrages de terre, châteaux, églises, collines de forme particulière.

Pour Watkins, il semblait logique que ces lignes étaient les traces d’anciennes voies de transport existant avant l’occupation romaine. Les sites seraient alors des points de repérage pour les voyageurs, des points de mire et de halte à travers le paysage, de colline en colline. Sans plus éléments, il lui était difficile d’imaginer leurs véritables fonctions que nous exposerons dans le troisième article de cette série.

Par la suite, ces lieux auraient été utilisés pour y construire des temples et constructions sacrées. On sait effectivement que les chrétiens ont construit leurs églises, les grandes cathédrales et autres sites sacrés à l’emplacement de cultes anciens pré-existant. Les lignes de ley existaient indéniablement aux temps préhistoriques.

John Michell et la ligne St-Michel

Après une période de vague oubli de l’existence des lignes de ley, John Michell leur apporte une contribution majeure dans son livre The View Over Atlantis (1969). Il y fait connaitre les observations de Watkins, les resitue dans un contexte plus large qui fait appel aux connaissances anciennes, à l’énergie, la radiesthésie, les OVNI, et donne l’impulsion pour d’autres investigations.

Il met en évidence une ligne qui traverse tout le sud de l’Angleterre sur 600 km. Elle démarre à la pointe sud-ouest, en Cornouailles, au Saint-Michael’s Mount, une ile de forme pyramidale située dans Mount’s Bay. La ligne traverse des sites célèbres comme Glastonbury et Avebury, et passe par de nombreux bâtiments religieux dédiés à St-Michel. C’est pourquoi elle est nommée la ligne St-Michel. Bien entendu, ce n’est là qu’un nom relativement récent, car elle existait bien avant la christianisation, et son nom était ligne Atlas.

La ligne St-Michel est orientée sur le rayon du soleil levant du 8 mai qui est justement la date de la fête printanière de St-Michel.

La ligne Saint-Michel

Le St-Michael’s Mount en Cornouailles

Avebury

Triangles et polygones

De nombreuses lignes sont progressivement découvertes, et en se croisant et s’entrecroisant, elles forment un tissu géométrique. Comme le signalait déjà en 1939 le Major H. Tyler dans son livre The Geometric arrangement of Ancient Sites, beaucoup de lignes rayonnent à partir d’une intersection commune. Ainsi 8 lignes divergent depuis l’église de Wooburn (Buckinghamshire).

Un triangle résultant de l’intersection de 3 lignes, délimité par Avebury, Stonehenge et Glastonbury

Le tissu géométrique est composé de triangles, quadrilatères et autres polygones. Les triangles ont souvent leurs côtés égaux: isocèles ou équilatéraux. Sir Norman Lockyer (1836-1920), un astronome royal, remarque que Stonehenge, le château de Grovely (Grove-ley) et Old Sarum (Salisbury) forment un triangle équilatéral de 10 km de côté.

Dans d’autres cas ce sont des triangles avec un angle droit (triangle rectangle). Glastonbury, Stonehenge et Avebury forment un triangle rectangle parfait, qui est orienté approximativement vers le nord. Le côté Glastonbury /Avebury est situé sur la ligne St-Michel.

Le côté Glastonbury /Stonehenge de ce triangle est aussi l’un des côtés d’un décagone (polygone à 10 côtés) mis en évidence par John Michell.

Dans certains cas, des sites sont situés sur des cercles concentriques autour d’un centre de rayonnement.

Dans d’autres endroits, des leys sont parallèles sur plusieurs kilomètres. Cela pose question sur leur interprétation en tant que pistes anciennes. Où mèneraient-elles? Pour Tyler, les alignements étaient présents avant les pistes et marquaient une division géométrique rectangulaire du terrain.

Dans son livre Megalithic Sites in Britain (1967), le professeur Alexander Thom observe: Il est remarquable que 1000 ans avant les premiers mathématiciens de la Grèce antique, des gens de ces iles avaient non seulement une connaissance pratique de la géométrie et étaient capables de mettre en place des dessins géométriques élaborés, mais savaient aussi installer des ellipses basées sur les triangles pythagoriciens.

Alignements de sites sacrés dans toute l’Europe

Les membres du Straight Track Club de Watkins étaient très actifs et certains ont recherché l’existence des lignes de ley dans d’autres pays. Par ailleurs, au même moment, dans ces pays mêmes, des investigateurs locaux s’intéressaient également au sujet.

Au cours des années suivantes et jusqu’à nos jours, plus on recherche ces lignes, plus on y porte attention, et plus on en découvre partout en Europe. De plus l’évolution technique a apporté des moyens supplémentaires de détection de ces alignements par des photos aériennes et encore mieux par des photos satellites qui ont rendu cette tâche beaucoup plus facile.

En effet, on s’est rendu compte que certaines lignes visibles d’en haut sont difficilement repérables sur le terrain. Parfois, elles sont signalées seulement par une couleur différente des végétaux, ou soulignées par des bordures de champ, un chemin de campagne, une route ancienne.

Les découvertes des Romains

Les chroniqueurs romains rapportent qu’au moment de leurs conquêtes, ils ont trouvé des lignes droites dans presque tous les pays en Europe, en Crête, dans la région de Babylone, et en Afrique du Nord. Ces tracés existaient donc bien avant eux.

En Allemagne

En 1929, Wilhelm Teudt, un prêtre allemand, publie un livre intitulé Germanische Heiligtümer (Sanctuaires germaniques) où il rapporte l’existence de lignes sacrées en Allemagne centrale. Ces lignes relient des sites antiques sur des centaines de kilomètres en ligne droite et forment des figures géométriques.

Toujours à cette époque, le géographe allemand Joseph Heinsch était intrigué par la cathédrale de Xanten et par sa mosaïque au sol qui représentait une carte orientée des églises de la région. En 1939, dans une conférence intitulée Principles of Prehistoric Cult-Geography, il explique que les centres sacrés étaient situés sur des figures géométriques en lien avec les constellations. Certaines lignes orientées à l’ouest reliaient des centres dédiés au culte de la lune à d’autres orientées à l’est reliaient des centres dédiés au soleil. Les unités de mesure employées étaient des fractions simples des dimensions terrestres.

En France, Xavier Guichard

En France aux alentours de 1910, Xavier Guichard (1870 – 1947) étudie l’origine des noms de lieux (toponymes). Il se concentre particulièrement sur le toponyme alesia qui revient de façon récurrente sur tout le territoire français (plus de 400 sites). Ses déductions sont rapportées dans son livre Eleusis Alesia, Enquête sur les origines de la civilisation européenne (1936).

Selon lui, on retrouve le nom alesia sous les formes indo-européennes Alaise, Alès, Alis ou Alles. Il signifie point de rencontre, lieu de halte lors des voyages. Il est étonnant de remarquer la consonance phonétique entre alaise et ley. Mais Guichard n’avait probablement pas connaissance des travaux de Watkins.

Alésia est apparenté au mot grec Eleusis. Éleusis était une ville de Grèce située à 20 kilomètres d’Athènes, célèbre pour son culte consacré à Déméter et à sa fille Perséphone. Dans la religion grecque antique, les mystères d’Éleusis célébraient ces déesses-mères et sont à l’origine des cultes liés aux vierges noires qui se sont répandus en Europe.

Ces lieux sont presque systématiquement associés à une colline dominant une rivière, à un puits ou à la présence de sel. D’après Guichard: Ces villages ont été établis dans les temps anciens selon des lignes astronomiques immuables, déterminées d’abord dans le ciel, puis transférées sur Terre à intervalles réguliers, chacun valant un 360e du globe.

Ils ont également constaté la présence de menhirs alignés dans la campagne toscane en Italie, une région occupée par les Étrusques.

La carte des toponymes Alésia, Alaise et leurs dérivés en France.

Ils sont placés le long de lignes nord-sud parallèles s’étendant dans toute l’Europe, équidistante de 1° d’arc, une valeur que nous retrouverons avec Bruce Cathie (deuxième partie). Cela implique que les constructeurs antiques de ces villages connaissaient les pôles et l’équateur, les mouvements des astres, le partage du cercle en 360°, la longueur du degré terrestre, enfin les coordonnées géographiques, longitudes et latitudes.

Les lieux sont également répartis sur 24 lignes géodésiques qui rayonnent à partir d’un centre, Alaise, près de Besançon. Ce centre serait le centre rituel et mythique de l’Europe pour le culte des vierges noires.

La Grèce, Jean Richer et l’axe Saint-Michel Apollon

Dans les années 1950, le français Jean Richer installé en Grèce fait des investigations à propos des temples grecs, qu’il publie dans son livre Géographie sacrée du monde grec. Il remarque que les temples et les Oracles sont souvent situés à des emplacements difficilement accessibles, ce qui n’était pas compatible avec l’objectif d’une fréquentation populaire. Il se demande donc quelle en est la raison. Il pressent que ces centres étaient reliés, mais il ne sait pas pourquoi.

C’est en rêve qu’il obtient la réponse. Une statue d’Apollon lui montre la connexion entre les sanctuaires qui le représentaient à Delphes et Athènes. A Delphes se trouve l’ancien Oracle de la Terre-Mère et Athènes abrite le temple de l’Acropole dédié à Athéna. Une fois réveillé, il prend une carte, trace la ligne Delphes – Athènes, et constate qu’elle se prolonge sur l’île de Délos, le lieu de naissance d’Apollon, et au temple d’Apollon de Kamiros sur l’île de Rhodes. La ligne traverse d’autres sites sacrés dédiés à Artémis tel que le Temple d’Agra.

Un peu plus tard, Lucien Richer, le frère de Jean, poursuit cette recherche, prolonge la ligne vers le nord-ouest et vers le sud-est où il trouve bien d’autres correspondances. Dans un article daté de 1977 intitulé L’axe Saint-Michel Apollon, il décrit cet alignement qui s’étend jusqu’à l’extrémité de l’Irlande, à l’ile sacrée de Skellig Michael, traverse de nombreux sites célèbres dédiés à St-Michel comme Saint Michael’s mount déjà nommé à la pointe de la Cornouailles en Angleterre; le Mont Saint-Michel en Normandie; La Sacra di San Michele dans les Alpes italiennes et Monte Sant’Angelo dans la péninsule italienne Gargano, sanctuaire ancien dédié à Saint-Michel; le temple d’Artémis à Corfou; Delphes; Délos, et se prolonge jusqu’au Mont Carmel en Israël, couvrant ainsi une distance d’environ 4000 km. Là, il se divise en Israël et en Égypte, puis rejoint La Mecque en Arabie Saoudite.

Si le nom de Saint-Michel est chrétien, les sites qui lui sont dédiés sont d’origine pré-chrétienne. Ils ont été auparavant dédiés par les druides aux dieux du soleil et aux déesses-mères de la terre. Puis ils ont été absorbés par les chrétiens et renommés.

Une ligne droite de l’Irlande à Israël traverse des sites consacrés à Saint-Michel et Apollon

Jean Richer découvre aussi, par l’examen de monnaies anciennes, que des lignes marquées par des temples rayonnent de Delphes, Délos et Sardes, et forment la roue d’un zodiaque (voir plus loin d’autres exemples de roues zodiacales)

Evora au Portugal

Depuis les années 1930, la popularisation du concept d’alignements de sites sacrés a permis d’attirer l’attention sur ce phénomène dans d’autres pays et beaucoup d’autres ont été repérés. Par exemple au Portugal, le double cromlech d’Almendres, dans le complexe d’Evora, est aligné avec deux autres sites anciens sur 50 km: le dolmen de Anta Grande dans le site de Zambujeiro; le cromlech de Xuarez de forme rectangulaire près de Monsaraz.

L’azimut de 110° de cette ligne est celle de la pleine lune du printemps.
Alignements astronomiques

Le double cromlech d’Almendres au Portugal

Evora au Portugal, Xanten en Allemagne, Delphes en Grèce, la ligne St-Michel anglaise, il devient clair que l’astronomie joue un rôle important dans la conception de certains sites. Plus on cherche à comprendre ces rapports et plus on trouve de liens.

On entre là dans le domaine de l’archéoastronomie. L’archéoastronomie résulte de l’association de l’astronomie et de l’archéologie pour déterminer les connaissances et les représentations des anciens, à partir des inscriptions qu’ils ont laissées dans leurs monuments. Elle est née dès les années 1960 avec des chercheurs de terrain qui en ressentaient l’évidence. Mais elle était rejetée alors par les universitaires. Cette situation est en train de changer peu à peu alors qu’arrivent à la fois de nouvelles générations plus ouvertes et de la matière archéologique plus abondante pour l’attester. Elle est maintenant reconnue par l’université avec prudence, et même étudiée (voir K. Gadré, Culture Diff’).

 

On constate que de nombreux sites archéologiques présentent un ou des axes orientés dans des directions précises. Ces directions sont généralement en rapport avec le soleil ou la lune. Par exemple avec leur lever au moment de l’équinoxe ou du solstice ou à une autre date significative. Citons quelques exemples supplémentaires.

En France

L’ouverture de la grotte de Lascaux en Dordogne est orientée face au soleil couchant du solstice d’été. Au château cathare de Montségur, le premier rayon de soleil à l’horizon du solstice d’hiver traverse le château dans sa longueur par une petite ouverture. Au solstice d’été, il traverse les quatre archères du donjon au nord-ouest avec une précision millimétrique. A Carnac, en Bretagne (France), l’orientation des alignements de menhirs correspond au soleil levant du solstice d’été. Autrement dit, le rayon solaire balaie à cet instant tout l’alignement jusqu’au cromlech à l’extrémité sud-ouest.

Alignements de menhirs à Carnac en France

Cercle de Goloring en Allemagne?

En Allemagne

L’Allemagne est aussi dotée de centres préhistoriques, tels le cercle de Goseck et le cercle de Goloring. Le cercle de Goloring, situé en Rhénanie Palatinat proche de Coblence, a été étudié dès 1948 par le Dr. Röder. Il est composé d’un fossé circulaire de 175 mètres de diamètre, 80 cm de profondeur environ et une largeur maximum de 6 m. Autour se trouve un talus circulaire de 190 m de diamètre, 7 m de large et 80 cm de haut. Ses proportions sont similaires à celles de Stonehenge. Dans des études récentes, le Dr Zack avance que le Goloring est une horloge solaire géante.

Le cercle de Goseck situé en Saxe-Anhalt a été découvert en aout 2003 par survol aérien et étudié par Wolfhard Schlosser. Ce ne sont pas ici des constructions en pierre, mais des talus en terre et des palissades de bois qui ont difficilement survécu au temps. De 75 m de diamètre, il comprend 3 cercles concentriques de terre et d’épieux de bois avec chacun 3 ouvertures qui coïncident avec les levers et couchers du soleil aux solstices d’hiver et d’été. On peut le mettre en rapport avec le disque de Nébra trouvé à moins de 30 km de là, et avec le cercle de culture de Grasdorf qui est apparu en 1991 près de Hildesheim à 150 km plus au Nord-Ouest (voir article Diagrammes de champs).

En Angleterre et en Écosse

Au début du 19e siècle, N. Lockyer déjà nommé plus haut repère une ligne d’importance astronomique issue de Stonehenge, longue de 35 km, qui trace la course du lever de soleil de milieu de l’été.

En 1965, le professeur Gerald Hawkins suggère que les constructeurs de Stonehenge avaient des connaissances astronomiques poussées.

En 1967, un professeur de technologie en retraite, Alexander Thom, publie un livre Megalithic Sites in Britain qui a un retentissement important. Il relate ses mesures sur plus de 500 pierres qu’il a étudiées sur le sol écossais et brittanique. Il énonce que les monuments mégalithiques tels que que Stonehenge, Avebury, Long Meg, mais aussi bien d’autres de taille plus modeste dont les pierres semblent placées au hasard, suivent en réalité un plan précis au millième, basé sur des figures géométriques (cercles, ellipses ou autres). La géométrie des cercles de pierres dérive des positions extrêmes du soleil, de la lune et des étoiles au moment de leur lever à l’horizon.

Le site du Calanais ou Callanish en Écosse se présente comme un vaste champ de pierres levées. Pour Alexander Thom, ses pierres forment un calendrier basé sur la position de la Lune. Il suggère que l’alignement des pierres, lorsqu’on regarde vers le sud, pointe vers la pleine Lune du milieu de l’été derrière une montagne lointaine appelée Clisham.

Même des églises, pourtant bâties à des époques plus récentes, ont des orientations reliées à l’astronomie. À une certaine date, des rituels avaient lieu pour célébrer le courant d’énergie qui coule selon les lignes qui les traversent, afin de distribuer cette énergie aux alentours et d’en faire bénéficier les récoltes.

Le site de Calanais en Écosse

L’entrée du tumulus de Newgrange en Irlande au lever du soleil le jour du solstice d’hiver.

En Irlande

Dans les années 1980, Martin Brennan (voir son livre The Star and the Stones) a dépensé une énergie incroyable pour faire admettre sa théorie sur le rapport entre l’orientation des couloirs des tumulus (dolmens recouverts de terre) et le calendrier (solstices, équinoxes et le jour à mi-temps entre les deux). Par la suite, beaucoup l’ont suivi dans ses déductions sur le lien astronomique. Un magnifique exemple est l’entrée sud de NewGrange, en ligne avec un menhir et un tumulus, et dont le couloir d’entrée est éclairé au premier rayon du solstice d’hiver. D’autres couloirs sont dans l’axe d’une ligne de ley.

En Amérique latine

Teotihuacan est un site archéologique du Mexique qui était un véritable ville, structurée par sa longue « allée des Morts » rectiligne qui la traverse sur 4 km environ selon un axe presque nord-sud, avec une déviation de 15° 50′ vers l’est. Il s’y trouve de nombreuses pyramides à degrés, dont au nord la « pyramide de la Lune », et au milieu la « pyramide du Soleil ». L’orientation correspond au lever du soleil du 13 aout. Dans son ouvrage Cycles of the Sun, Mysteries of the Moon: The Calendar in Mesoamerican Civilization (1987), le Dr. Vincent Malmström fait remarquer que cette date représente le commencement du monde dans la mythologie Maya.

Plus au sud, en Bolivie, à proximité du lac Titicaca, se trouvent les ruines de la ville de Tawanaku. Elle comporte elle aussi des pyramides à degrés et d’autres monuments tels que la porte du soleil. Son orientation astronomique est précise. Toutefois, elle ne peut être comprise (selon Posnansky) que si elle se rapporte au ciel tel qu’il était en 15’000 avant J.C. D’autres éléments sont en faveur de cette date, par exemple l’existence de quais à une distance du lac actuel qu’il couvrait à l’époque.

Teotihuacan au Mexique: l’allée des Morts et la pyramide du soleil.

Tiwanaku en Bolivie.

Motivations des constructeurs de sites mégalithiques

Beaucoup de sites sacrés ont un lien direct avec l’astronomie. Pourquoi, dans quel but? Comment comprendre cette volonté de construire en rapport avec les astres? Plusieurs théories ont été avancées pour deviner les intentions des constructeurs, et certaines semblent largement acceptées par la communauté scientifique. Les sites seraient des sortes d’observatoires astronomiques dont l’intérêt serait de repérer des dates importantes de l’année. A partir de là, il y a deux types d’interprétations sur l’objet de cette importance: des objectifs pratiques et des dévotions religieuses.

Sur le plan pratique, les dates seraient repérées dans le but de planifier les récoltes et les travaux agricoles en vue de la survie de la population. Ces constructions gigantesques indiqueraient les solstices et les équinoxes comme une sorte de vaste calendrier en pierre. C’est par exemple l’avis de Zack en ce qui concerne Goloring, et de Schlosser pour Gosek. Mais fournir tous ces efforts pour seulement donner des repères de dates, cela semble insensé.

En tout cas, ils démontrent effectivement que les constructeurs accordaient à leurs constructions une importance capitale. C’est pourquoi d’autres historiens ont imaginé que ces peuples étaient tellement soucieux d’honorer des dieux pour s’attirer leurs faveurs, ou célébrer des événements marquants, qu’ils ne comptaient ni leur temps ni leur efforts. Les monuments seraient alors des marques commémoratives d’un événement grandiose, des lieux de cultes solaires ou lunaires (à Carnac, selon Mortillet) ou servaient à prédire des éclipses (à Stonehenge, selon Hawkins).

Mais toutes ces théories ne sont que spéculations sans preuves. D’autres explications sont possibles mais ne sont pas envisagées parce qu’elles impliqueraient d’accepter l’idée que ces peuples étaient des savants et techniciens plus avancés que nous sur certains aspects. Or on veut seulement les considérer comme des gens naïfs et incultes, bien qu’on n’en ait aucune preuve. Une explication bien plus simple et plus logique se rapporte au caractère énergétique des alignements (voir troisième partie et son annexe Vérité scientifique et croyances limitatives).

Plans stellaires

Le Nil et sa relation à la voie lactée

le Nil et sa relation à la voie lactée, selon Robert Bauval (Le Mystère du grand Sphinx)

Les pyramides et leur relation à Orion

Le rapport d’un site avec les constellations peut prendre d’autres aspects. Dans certains cas, le complexe mégalithique est bâti selon le plan d’une constellation.

John Foster Forbes (1889 – 1958), auteur avec Iris Campbell de Giants, Myths and Megaliths, est intrigué par des pierres situées sur le territoire britannique, qui sont gravées de cupules. Tandis que certains archéologues ne voient là que des récipients pour recueillir des liquides lors de rituels, voire même du sang, Forbes démontre que les cupules dessinent le plan de situation de l’ensemble du site et que ce plan représente une constellation. Dans le paysage même, le nom des collines et des monts reflète souvent un aspect du soleil, de la lune ou d’une étoile.

En Égypte, selon Robert Bauval (Le mystère d’Orion), le Nil est par sa forme la reproduction terrestre de la voie lactée. On retrouve cette correspondance d’espaces géographiques avec la voie lactée dans la vallée de Tepoztlan au Mexique, la vallée de Elky au Chili, et dans le chemin de Saint-Jacques de Compostelle en Europe.

Au Pérou, la rivière Vilcanota (ou Wilcamayu, Huilcamayo, Urubamba) dans la vallée sacrée de Cuzco était également considérée par les Incas comme la représentation de la voie lactée. Les espace rituels (huacas) le long de la vallée sont les reflets des constellations situées de part et d’autre de la voie lactée.

Bauval a fait des relevés détaillés des pyramides de Guizeh et à proximité. Il a montré que leur disposition était identique à celle des étoiles d’Orion. L’un des conduits dans la Grande Pyramide, qui est supposé être une aération mais dont on ignore la fonction, pointe vers l’une des étoiles d’Orion. Toutefois, ce pointage n’est strictement réalisé que si on considère le ciel au moment de sa configuration en 10’500 av. J.C., comme à Tianahuaco. Bauval suppose que c’est l’époque de construction des pyramides, à l’encontre de l’avis des historiens qui maintiennent leur conviction de 4000 ans d’âge environ pour ces pyramides. Nous verrons que d’autres observations plaident en faveur de la supposition de Bauval.

Roues zodiacales dans le paysage

En 1929, Kathryn Maltwood crée un choc avec son livre A Guide to Glastonbury’s Temple of the Stars dans lequel elle rapporte les dessins de vastes figures se révélant dans le paysage autour de Glastonbury en Angleterre. Ces figures sont soulignées par les courbes du paysage, les collines, les routes et les cours d’eau et ne sont visibles que sur une vue aérienne.

Elles représentent les signes du zodiaque et chacune de ces figures est située à l’emplacement approprié correspondant de la roue zodiacale. Elles forment un cercle de plus de 15 km de diamètre. Les noms des villages situés dans un signe zodiacal sont souvent en corrélation avec ce signe. Par exemple, au Nord de Glastonbury, on trouve Aries Drive (route du Bélier) dans le signe du Bélier. Pour K. Maltwood, le zodiaque de Glastonbury peut également être mis en rapport avec la table ronde du roi Arthur, ses 12 chevaliers, Guenièvre et Merlin, car Glastonbury (situé dans le signe du verseau) est l’île d’Avalon mythique.

Selon K. Maltwood, le paysage autour de Glastonbury est configuré selon un zodiaque. Vue aérienne.

La roue zodiacale inscrite dans la région de Toulouse, selon G.R. Doumayrou

En fait, Maltwood n’est pas la première à rapporter cette observation car cela avait été révélé par le Dr Dee aux alentours de 1580. Il avançait que le paysage avait été modelé par une population préhistorique. Les anthropologues estiment sa construction à au moins 3000 avant J.C., d’autres à 7000 av.J.C.

Glastonbury n’est pas le seul cas de roue zodiacale imprimée dans le paysage. Jean Richer, en Grèce, a mis en évidence celle de Delphes. Il postule aussi que Milan (Italie) et Tolède (Espagne) sont des centres zodiacaux.

G.R. Doumayrou (Géographie sidérale) a montré qu’il en existait une autour de Toulouse (France). Les noms de lieux, les blasons des villes ou des régions, sont symboliquement en rapport avec le secteur zodiacal dans lequel ils se trouvent. Selon lui, le nom Toulouse évoque de façon suggestive le grec Thòlos, qui désignait, dans les temps primitifs, la touffe végétale coiffant et liant le sommet des huttes rondes en branchages. Par la suite, le sens s’en est étendu à la coupole hémisphérique en pierres sèches, et enfin plus particulièrement à la voûte des fours et étuves.
Lignes sacrées en Amérique

 

L’Amérique est également riche en lignes de sites anciens, mais elles prennent d’autres formes, liées aux anciens amérindiens. Certaines de ces lignes ont été observées par les premiers explorateurs européens, puis ont été détruites ou enfouies par les constructions modernes.

Les plaines centrales des États-Unis

En 1858, William Pidgeon publie un ouvrage intitulé Traditions of the De-Coo-Dah où il rapporte ses conversations avec un chaman et ami amérindien nommé De-Coo-Dah. Avant les destructions causées par l’aménagement agricole, dit-il, les plaines du Midwest était parsemées de gigantesques ouvrages en terre et de buttes. Ces buttes n’étaient pas placées au hasard, mais situées en ligne droite sur plusieurs kilomètres. L’une d’elles s’étendait sur une centaine de km, à l’ouest du Mississipi.

Les lignes étaient distantes de quelques km entre elles, soulignées par des bosquets, des sources et des crêtes. Les croisements de lignes étaient marqués par des ouvrages de terre de structure particulière dont la forme était un être humain ou un groupe d’animaux.

Le Nouveau Mexique et les Anciens Pueblos

En 1930, des archéologues décrivent que des pistes, laissées par les indiens Miwok, traversent les Sierras californiennes et franchissent collines et vallées en droite ligne sans zig-zag ni contour.

 

Au Nouveau Mexique, un complexe important de lignes, visible par satellite, se trouve dans le Chaco Canyon. Chaco Canyon a été un temps le lieu d’habitation des anciens indiens Anasazis. Le nom Anasazi qu’on leur donne habituellement n’est d’ailleurs pas correct car il provient de la langue Navajo pour désigner un « ancien ennemi ». Les amérindiens ont demandé de les appeler Anciens Pueblos, car les espagnols de la conquête ont donné le nom de Pueblos aux civilisations indiennes qui construisaient des villages. D’abord implantés sur le plateau, les Anciens Pueblos ont ensuite vécu dans des habitations troglodytes édifiées dans des endroits difficiles d’accès. Les habitations sont dotés de kivas, chambres circulaires souterraines, réservées aux cérémonies, dont le toit plat arrive au niveau du sol. Les anciens pueblos ont abandonné ces lieux à partir de 1300 sans laisser de traces de ce qu’ils sont devenus. Toutefois des tribus actuelles peuvent se prétendre leurs descendants, tels les Zuñis et les Hopis.

Habitation troglodyte des Anciens Pueblos à Mesa Verde, Colorado avec leurs kivas. Cliché © A. Boudet

Le complexe de lignes de Chaco Canyon (l’éventail de lignes blanches).
Vue par satellite. Couleurs reconstituées

Quand les archéologues ont pu disposer de photos par satellite à la fin du 20e siècle, ils ont découvert ce complexe de lignes strictement rectilignes qui rayonnent en faisceau à partir de Chaco Canyon et se prolongent sur plus de 100 km vers l’extérieur. Larges de 9 m, elles filent droit devant sans tenir compte des difficultés de relief, alors qu’en comparaison, les routes contournent les obstacles et suivent la topographie. Des marches sont taillées dans la roche pour traverser les falaises.

Sur le terrain, elles sont à peine visibles. Certaines sont taillées dans la terre et dans la pierre. D’autres ne sont pas apparentes au sol et ce ne sont que les différences de végétaux et de réflexion de la lumière qui les rendent visibles d’en haut.

Elles ne conduisent nulle part, et suivent parfois des orientations astronomiques. Plusieurs douzaines de petits bâtiments de cérémonie, les Great Houses, sont disposés au long de ces lignes et réparties dans le désert.

Le Mexique et les Mayas

Au sud de Mexico, dans la péninsule du Yucatan, on entre dans le domaine des anciens Mayas. Ils y ont tracé de longues routes droites appelées sacbeob (au pluriel; scabé au singulier) ou chemins blancs. Elles sont en partie détruites, mais il en subsiste encore une, longue de 100 km entre Coba et Yaxuna dans le Nord de la péninsule. En 1920, Thomas Gann la décrit ainsi: une chaussée de 10 m de large, surélevée de 0,5 à 2,5 m, construite en blocs de pierres. C’est l’une des routes les plus remarquables jamais construites, aussi droite qu’une flèche et presque plate comme une règle, aussi loin qu’on peut la suivre.

Les sacbeob relient des lieux sacrés et des temples de cités mayas. Selon les mayas, les sacbeob sont associés à d’autres voies invisibles, mythiques, qui passent sous terre ou en l’air.

Le Pérou et les Incas

Les Incas font référence à des lignes sacrées qui ont été étudiées dans les années 1970 par Tony Morrison dans son livre Pathways to the Gods. Les Incas les nomment ceque, mot quéchua qui signifie au sens premier ligne, mais désigne en réalité beaucoup plus que ça. C’est aussi par exemple un pèlerinage.

Alignements de monuments mégalithiques incas au Pérou. Illustration extraite de « Genesis de la Cultura Andina » par Carlos Milla Villena.

Ces lignes ne sont généralement pas matérialisées, mais elles peuvent avoir été reprises comme limites de terrain. Elles sont toutefois soulignées de constructions sacrées, les wak’as (ou huaca), qui sont comme des bornes placées sur cette ligne, des stations de vénération. Les huacas sont identifiées par un rocher, un empilement de pierres, une source, une grotte ou une construction humaine (maison, fontaine, canal, palais). Les premiers conquérants espagnols les ont remarquées. Un prêtre, Bernabé Cobo, en a relaté l’existence, mais l’église catholique au 17e siècle a demandé que ces constructions soient détruites. Comme en Europe, elles ont été remplacées en de nombreux lieux par des églises.

Un complexe de 42 ceques rayonne à partir de la capitale inca Cuzco et son Temple du Soleil. Les lignes sont droites, souvent parallèles et passent en ignorant toutes les difficultés de terrain, comme à Chaco Canyon. Elles se terminent souvent sur le sommet d’une montagne sacrée.

Carlos Milla Villena a mis en évidence un alignement flagrant qui traverse tout le Pérou depuis l’ancienne cité de Tiahuanaco en Bolivie: les monuments mégalithiques de Cuzco; du Machu Picchu; de Vitcos, brève capitale des Incas en exil; Ollantaytampu; et Cajamarca, lieu de capture du roi inca Atahualpa.

Le Pérou et les Nazcas

Au Pérou, à 400 km au sud de Lima dans le désert de Nazca, on a découvert en 1926 un autre vaste complexe de lignes tracées au sol sur plus de 500 km2. Elles apparaissent en clair sur un sol couvert de cailloux gris. Le contraste est obtenu simplement en enlevant les cailloux sur le trajet des lignes. Mais qui l’a fait?

On ne peut se rendre compte des figures que forment ces lignes que sur des photos aériennes. Elles sont longues de plusieurs kilomètres, franchissent les ravins, escaladent les collines sans que leur forme ni leur rectitude en soient affectées. Entre les faisceaux de lignes droites, se trouvent des dessins qui figurent surtout des animaux: singe, condor, chien, araignée, baleine, lézard, serpent, divers oiseaux comme la grue, le pélican, la mouette, le colibri et le perroquet. En plus des animaux, on trouve des spirales et des ellipses.

Les historiens estiment que ces dessins ont été réalisés entre 400 et 650 de notre ère par la civilisation Nazca qui s’est développée entre 300 et 800, avant les Incas. Ces figures ont été étudiées par l’allemande Maria Reiche (1903 – 1998) qui y a consacré la majeure partie de sa vie. Elle faisait l’hypothèse que les géoglyphes avaient une fonction astronomique, dans le but de prévoir les dates importantes de l’année solaire en vue d’une planification agricole.

Les lignes de Nazca au Pérou

Les lignes de Sajama en Bolivie

La Bolivie et les lignes de Sajama

Comme à Nazca, on trouve sur les hauts-plateaux de Bolivie un réseau de milliers de lignes droites qui s’entrecroisent. Elles sont situées à environ 20 km à l’est de la frontière avec le Chili, en-dessous du plus haut pic de la Bolivie, le volcan éteint Nevado Sajama. Les lignes de Sajama ont été étudiées et mises en valeur par une équipe de l’université de Pennsylvanie (Cartographic Modeling Lab) aux USA. Le terrain couvert (environ 22’525 km2) est 15 fois plus étendu que celui de Nazca.

Au sol, les lignes sont à peine contrastées par le grattage de la terre qui laisse apparaitre un sol plus clair. Leur largeur est de 1 à 2 m, et leur longueur peut dépasser 20 km, donc plus que celles de Nazca. Comme les précédentes, elles sont absolument rectilignes, indifférentes aux accidents de terrain qu’elles traversent.

Sur leur trajet, sont installés des sanctuaires de diverses sortes, comme en Grande-Bretagne (rocher, cairn, source, grotte, tumulus, sommet de colline, borne, arbre sacré, lieu de cérémonie). Elles rayonnent souvent à partir d’un centre commun, quelquefois situé dans un endroit d’accès difficile. Selon la tradition locale, ces sanctuaires sont habités par des esprits et les réseaux sont associés à une race antérieure de dieux, les Viracochas.

Les archéologues perplexes pensent que ces lignes étaient faites à l’origine pour les pèlerinages, et il est probable que les gens y déambulaient comme le font par exemple actuellement des moines bouddhistes autour de leur stoupa.
Ailleurs en Amérique du Sud

D’autres lignes sont visibles en Amérique du Sud, sur les images des satellites. Au Costa Rica, les relevés de la NASA montrent des pistes au travers de la forêt tropicale montagneuse dans la région Arenal. Elles ont les mêmes caractéristiques de linéarité sans souci des accidents de terrain.

Des lignes isolées ou en groupe ont été repérées dans d’autres régions des Andes, par exemple dans le désert Atacama dans le sud du Chili.

La Colombie et les Kogis aujourd’hui

Dans le nord de la Colombie, vit une tribu d’indiens, les Kogis. Autrefois installés dans les vallées sous le nom de Tayronas, ils ont fui la conquête espagnole en 1501 et se sont réfugiés dans les hautes vallées de la Sierra de Santa Marta, dans des territoires qui culminent à 5775 m d’altitude. Ils y sont environ 12’000, et vivent de l’agriculture et de l’élevage. C’est dans les années 1950 qu’ils ont été localisés par l’anthropologue colombien Gerardo Reichel-Dolmatoff, qui a su attirer l’attention sur la richesse de leur civilisation.

Coupés physiquement du monde pendant plusieurs siècles, les Kogis ont été préservés des influences modernes. Mais un autre ennemi est survenu sous la forme des instabilités politiques et administratives de la Colombie. Ils sont victimes d’un génocide dû aux conflits entre les paramilitaires et la guérilla, dans lesquels ils font office de bouc émissaire. Ils ont dû survivre aux pilleurs de tombes et à la déforestation intensive et subissent des épandages massifs de pesticides. Éric Julien (avec l’association Tchendukua) œuvre pour que les Kogis retrouvent les terres de leurs ancêtres.

Héritiers directs des Mayas, ils s’attachent à garder vivantes leurs valeurs traditionnelles et leurs pratiques chamaniques. Ils entretiennent la vie grâce à leurs rapports avec leur mère-Terre et par leurs cérémonies. Les mamas, chamans spécialement entrainés pendant leur enfance à entrer en communication avec les mondes spirituels (l’Aluna), veillent au bien-être de leur peuple.

Ils disent que leur montagne est malade et cela leur indique que le monde va mal, car les gens de l’extérieur sont turbulents et insensés. Ils les nomment leurs petits frères, et se considèrent comme leurs frères ainés. En 1990, ils ont décidé d’envoyer un message aux petits frères portant sur l’écologie, l’éducation et la paix.

Les cités Kogis construites selon la culture Tairona sont reliées entre elles par des voies pavées et des pistes. Les Kogis disent que certaines de ces voies, rectilignes, sont les traces physiques de voies spirituelles du monde de l’Aluna. Beaucoup d’autres existantes dans l’aluna n’ont pas de correspondance physique. Une pierre spéciale placée dans leur village, gravée de lignes droites entrecroisées, est la carte de ces voies invisibles.

Pour les kogis ce sont des voies sacrées qui ne vont nulle part, sur lesquelles ils marchent dans un sens puis dans l’autre pour honorer le sacré. Ils en reçoivent les bienfaits vibratoires et participent de cette façon à l’équilibre énergétique de la Terre.

L’Australie et ses Aborigènes

Le mont sacré Uluru ou Ayers Rock

En Australie, les aborigènes ont un rapport direct avec la Terre, semblable à celui des Kogis et de bien d’autres peuples de la Terre qui ont conservé le sens de l’équilibre spirituel. Dans l’invisible, ils perçoivent des voies qu’ils nomment turingas.

Les formes des collines, des rivières et des rochers sont modelées par ces lignes. Elles ont été conçues par les élémentaux ou les dieux du Temps du Rêve, un monde invisible à nos yeux, pour donner forme à la Terre. Leur centre sacré est le roc d’Uluru, aussi connu sous le nom d’Ayers Rock, situé au centre de l’Australie. Il s’élève à 348 mètres au-dessus de la plaine.

Les aborigènes disent que ces turingas sont revitalisés à certains moments par des énergies qui coulent en eux et fertilisent la campagne. Ils les utilisent comme voies de communication de messages télépathiques sur de grandes distances.

La Chine et les veines du Dragon

Depuis longtemps, les Chinois ont connaissance d’un système de lignes de courants d’énergie qui circulent dans et sur la terre, qu’ils nomment les veines du Dragon.

Ces courants les ont guidés pour façonner le paysage selon un art qu’ils nomment le Feng Shui. Des collines et des montagnes ont été remodelées, aplanies. Lorsqu’ils doivent implanter un bâtiment ou un arbre, ils choisissent l’emplacement en conformité avec ces lignes et les éléments du paysage existants. Par exemple, les maisons ne doivent pas êtres construites en ligne droite dans le paysage.

Flux d’énergie

En suivant les perceptions et connaissances ancestrales des Chinois, des aborigènes australiens, des Kogis, et de bien d’autres, il apparait comme une évidence que les alignements de sites sacrés et les réseaux de lignes sont à l’origine de véritables conduits d’énergie.

Les courants sont invisibles dans l’état ordinaire de conscience, mais on peut les percevoir dans des états de conscience élargie. Nombreux sont les occidentaux qui ont cette perception, en dépit de leur entourage qui les ridiculise et rejette leur témoignage. Avec un peu d’entrainement par exemple, les courants d’énergie peuvent facilement être ressentis à proximité des menhirs et des cercles de pierre.

Dans son livre Needles of Stone (1978), Tom Graves indique que les énergies sont bien réelles, car lorsque vous vous tenez à côté ou contre la pierre, vous pouvez être repoussé, avoir la sensation d’être saoul, et même dans certains cercles de pierres, recevoir un choc électrique. Des personnes ressentent des effets bénéfiques à certains endroits, des sensations de malaise à d’autres. Certaines ont même la capacité de voir ces flux circuler d’un menhir à l’autre et monter en spirale au-dessus des menhirs.

Les sensations corporelles peuvent être rendues manifestes par une approche radiesthésique qui n’est rien d’autre qu’une amplification des réactions corporelles (voir en annexe: L’apport de la radiesthésie). En France Louis Merle (Radiesthésie et préhistoire, 1933) a fait œuvre de précurseur sur les sites de la région de Capdenac (Aveyron) par cette approche. D’autres radiesthésistes ont découvert que les menhirs sont placés sur des croisements de lignes de forces souterraines, dues à l’eau ou à des failles géologiques.

En Angleterre du temps de Watkins, des membres de son Straight Track Club avaient adopté l’idée des flux énergétiques qui relient les menhirs entre eux. Arthur Lawton écrivait en 1938 que les lignes de ley sont des lignes de circulation de la force cosmique. Les alignements de sites sacrés en sont la manifestation physique visible. Cette idée a été popularisée en Angleterre par Dion Fortune dans son roman The goat foot god (Le dieu aux pieds de chèvre, 1936). Puis dans les années 70, c’est le président de la Société Américaine de Radiesthésistes, Terry Ross qui s’en fera le porte-parole.
Les flux et le terrain

En Angleterre dans les années 1950, Guy Underwood (livre The pattern of the past) étudie par radiesthésie la configuration des flux énergétiques dans les sites sacrés. Il en détecte sous les monuments mégalithiques, dans les collines, les ouvrages en terre, les églises. Il découvre que les structures préhistoriques physiques sont la transposition des courants magnétiques souterrains. Par exemple, les menhirs sont implantés sur le passage de courants d’eau souterrains ou sur une faille géologique.

Parallèlement ou par la suite, d’autres personnes ont amplifié ces études, précisé les liens entre les courants d’eau, les failles, et les courants d’énergie et étendu leurs recherches aux monuments religieux. Ils relient les courants à des influences magnétiques et électriques (voir en annexe: Nature physique des flux). Certains remarquent que le bétail est attiré par les cercles de pierre ou les tumulus. Les oiseaux migrateurs et les fourmis suivent les lignes de courant dans leurs déplacements.

Parmi ces pionniers zélés, je cite entre autres, en Angleterre, Paul Devereux (Spirit Roads: Exploring Otherworldly Routes in the Old and New Worlds); aux États-Unis, Terry Ross, Sig Lonegren (Spiritual Dowsing); en France, Henry Quiquandon, Georges Prat (Architecture invisible).

Certaines constructions sacrées ne sont pas forcément positionnées sur un flux dès l’origine. Il se peut que leur implantation ait modifié, modelé ou déterminé la localisation et le débit de ces courants, probablement intentionnellement. Une indication en faveur de ceci se trouve à Stonehenge, où des pierres sont tombées hors de leur position d’origine. Le flux a suivi ces pierres.

Flux énergétiques autour du menhir de Bidon en Ardèche: courants d’eau (en bleu), failles géologiques (en mauve) et flux sacrés (en orange). En jaune, l’entrée énergétique du menhir.

Deux triangles sacrés selon G. Prat: Chartres, pyramide de Khéops, Arles Chartres, Istamboul, Szczecin

Configurations géométriques des flux

Georges Prat, géobiologue et architecte français, raconte qu’un jour en étudiant sur un terrain un courant vibratoire d’un niveau étonnamment élevé, il a constaté que ce courant de 40 cm de largeur se prolongeait dans chaque sens vers deux églises anciennes et les unissait, et cette découverte a été à l’origine de sa recherche des flux qui relient les sites sacrés.

En suivant les flux d’énergie sur tout un territoire, on peut découvrir la carte de leur réseau. Les flux relient d’autres sites sacrés en ligne droite (églises anciennes, lieux de culte romains, mégalithes), traversent des territoires sans perdre de leur intensité, parfois sur de très longues distances, formant toute une toile d’araignée. Nous retrouvons donc là sur le plan énergétique la confirmation de ce que nous avons découvert plus haut avec les alignements géométriques.

Poursuivant ses recherches, Prat remarque dans cette toile certains triangles sacrés qui rassemblent trois hauts-lieux de vibration analogue. Ainsi, un de ces triangles est constitué de Chartres, de Khéops en Égypte, et d’Arles; un autre de Chartres, de Khéops, et d’Istamboul en Turquie; un troisième de Chartres, d’Istamboul, et de Szczecin en Pologne.

Les vortex

Les courants d’énergie ne s’écoulent pas seulement dans le sens horizontal. Dans la direction verticale, se trouvent des colonnes énergétiques nommées vortex. Certaines personne les voient, d’autres les sentent quand elles sont placées dedans. Les radiesthésistes détectent facilement les vortex. Ce sont des flux d’énergie ascendante et descendante, qui circulent en tourbillonnant, des spirales d’énergie (voir article Spirales et hélices).

Les vortex sont généralement situés aux intersections de flux horizontaux majeurs. Il en existe d’autres qui sont créés par des éléments naturels du paysage (volcans, montagnes pyramidales ou coniques, confluents de rivières, chutes d’eau), ou par la présence de gisements minéraux volumineux dans le sous-sol. Il en existe aussi qui sont créés par la présence d’une construction humaine (temple) établie selon les principes de la géométrie sacrée.

Lorsqu’on séjourne un moment au cœur de ces vortex, et selon leur intensité, on peut ressentir leur présence par des effets spéciaux sur le corps et l’esprit. Certains nous mettent dans des états mentaux étranges, du genre: impression d’être ailleurs, comme en rêve. Ou bien on a des vertiges.
Perturbations gravitationnelles

Quelques-uns de ces vortex sont célèbres pour les anomalies de leur champ gravitationnel, comme par exemple le vortex de l’Oregon et le vortex de Marysburgh aux États-Unis.

Les anomalies gravitationnelles du vortex de Marysburgh (partie est du Lac Ontario – coordonnées géodésiques 44° 4′ 21 » N, 76° 46′ 8 » W) ont été étudiés scientifiquement par un ingénieur canadien, Wilbert Smith (Project Magnet). Il a mesuré que les colonnes du vortex ont un diamètre d’environ 300 m et une hauteur de plusieurs km. Leur localisation est un peu fluctuante. Son projet a été arrêté quand il est devenu évident qu’il abordait des sujets trop sensibles que les gouvernements ne veulent pas révéler, tels que des renseignements sur les vols des OVNIs.

Selon les rapports des agences de transports et d’assurance établis pendant l’époque des goélettes et des premiers voyages par bateau à vapeur, les 2/3 des naufrages sur le Lac Ontario se sont produits dans la zone du vortex. On peut citer les naufrages du Quinlanwith en 1883, du Bavaria en 1889, du George A. Marshen 1917, du Star of Suez en 1964. D’autres accidents sont des disparitions pures et simples de bateaux avec leur équipage, souvent associée à la présence d’un brouillard inhabituel.

Ces descriptions font penser à une autre zone célèbre pour ses naufrages et disparition de bateaux et d’avions, le triangle des Bermudes. De même que le triangle des Bermudes, le vortex de Marysburgh présente des anomalies magnétiques et électriques. Les boussoles n’indiquent pas de direction fixe. Des OVNIs y sont fréquemment signalés, y compris des véhicules sous-marins.

Les effets catastrophiques des anomalies magnétiques et gravitationnelles des vortex n’ont heureusement rien d’obligatoire. D’autres fois, elles produisent des phénomènes amusants. Dans le vortex situé en Oregon (USA – 42° 29′ 35 » N, 123° 5′ 7 » W), on invite les visiteurs à expérimenter des anomalies de perception visuelle et de poids. On y perd la notion de taille et on peut se pencher en avant anormalement.

Un autre endroit curieux est Coral Castle en Floride (USA). Il a été créé et habité un temps par un homme nommé Edward Leedskalnin, architecte et sculpteur né en 1887 en Lettonie et mort en 1951 en Floride. De petit poids (40 kg environ), il a manié, découpé, déplacé, sculpté des blocs de pierre dont le poids peut atteindre une tonne. En 28 ans, la nuit, seul à l’abri des regards, il a bâti une sorte de château. Il est possible qu’il ait eu recours à l’antigravité ou à l’utilisation d’ondes sonores, car il a déclaré qu’il avait percé le secret de la construction des pyramides égyptiennes. R. Clark pense que cela a été possible parce que Leedskalnin a choisi de s’installer sur un vortex.
Le système de flux de la Terre

Rassemblons brièvement tout les morceaux du puzzle que nous venons de récolter concernant les alignements de sites sacrés.

Des courants d’énergie circulent à travers la terre et l’irriguent comme une toile d’araignée. Ils semblent de deux sortes. Certains, comme les veines du Dragon, serpentent dans le paysage, souvent liés à des courants d’eau souterrains ou des failles géologiques.

D’autres comme les lignes de leys, les flux sacrés, vont en ligne droite et relient de nombreux sites sacrés (pierres, sources, ouvrages de terre, cromlechs, églises). Beaucoup de sites sont construits à l’intersection de flux majeurs, y compris des lieux de culte chrétiens qui ont remplacé d’anciens sites. Des vortex leur donnent une dimension verticale.

Les flux existent dans l’invisible, mais sont visibles pour les peuples de la Terre, qui leur accordent une importance telle qu’ils ont modifié des plans de construction de bâtiment pour éviter ces routes invisibles. Ils sont également perceptibles par des personnes entrainées, et par radiesthésie.

La somme de travail employée à l’édification de certains passages, qui traversent montagnes et précipices en conservant la rectitude, et le degré de précision de la construction de grands bâtiments, dénotent une intention et une haute technologie et nous posent question. Qui a fait cela? Dans quel but? Nous allons tenter de comprendre l’organisation globale du réseau de flux magnétique sur le plan planétaire.

Les dépâtures de Gargantua

En marge des alignements eux-mêmes, je signale un folklore peu connu, associé à certains monts et buttes en France, qui fait intervenir le géant Gargantua. Certains veulent y voir le besoin de merveilleux des gens, qui imaginent ces histoires pour supporter leur vie dure, mais il se pourrait bien que ce soit aussi une allégorie pour dire que ces monts sont investis ou l’ont été par des forces ou énergies supérieures.

Gargantua, un peu maladroit parfois à cause de sa taille, se promène un peu partout en France. Quand il parcourt la campagne, de la boue s’attache à ses chaussures, qui deviennent « empâtées » et il arrive qu’une masse s’en détache. Cette masse, appelée dépâture ou dégallochée, forme une colline ou un mont, déposé sur la plaine.

Ainsi, en Charente, la colline du Pinsonneau, au sud de Baignes Sainte-Radegonde, et la motte de Coiron sont des dépâtures oudégottures de Gargantua. De même la butte de Sancerre dans le Cher, le mont Garganet (nom issu de Gargantua) et le mont Ceix en Corrèze. On en trouve dans une bonne partie de la France, surtout la moitié Nord.

D’autres fois, en s’activant, Gargantua renverse sa hotte et son contenu devient des amas de rochers. Ou bien il se déculotte et dépose sa crotte. Dans l’Ain, le lac de Nantua a été pissé par Gargantua, tandis que le mont qui domine la ville est une catole (une crotte) qu’il a laissée là. Dans le Maine-et-Loire, la ville de Bouzillé la bien nommée en est une également.

Le christianisme a diabolisé Gargantua en rebaptisant en lieux du diable les lieux, gouffres, chaos rocheux, et pierres dressées nommés de son nom. À l’opposé, d’autres lieux ont été sanctifiés et consacrés à l’Archange Saint-Michel, dont beaucoup de Monts Gargan. Ainsi en est-il à Rouen du quartier appelé Mont Gargan. Le Mont Saint-Michel était un ancien lieu de culte à Gargantua.

La tradition rapporte que Gargantua aurait été emporté par Merlin ou Morgane en Féerie (l’ile d’Avalon, donc Glastonbury), où il vit toujours.

La nature physique des lignes de flux: électricité et magnétisme

L’énergie que l’on ressent sur certains lieux, et que la radiesthésie met en évidence, est intrigante et les scientifiques qui s’y intéressent cherchent à savoir quelle en est la nature physique. Plusieurs équipes (en-dehors des institutions officielles qui l’ignorent) se sont attelées à cette tâche. Les résultats montrent généralement des intensités magnétiques plus élevées que l’entourage, sans que l’on ait pu établir de règle fixe (John B. Carlson, Lodestone Compass: Chinese or Olmec Primacy? 1975).

Il est probable que les variations magnétiques ne soient qu’un effet secondaire d’un phénomène plus profond qui reste à préciser, probablement de nature électrique. Magnétisme et électricité sont intimement liés. Le magnétisme est l’effet environnant de courants électriques profonds. Le champ magnétique terrestre et le champ électrique terrestre sont donc modifiés chaque fois que des courants électriques additionnels sont présents.

Les lignes de ley et les lignes du dragon sont formés de courants électriques qui circulent le long de conducteurs électriques naturels dans la terre. L’eau en mouvement (cascades, pluie, ressac des vagues), les tensions tectoniques, la friction des roches, l’activité des volcans, le vent, sont sources de charges électriques. Dans la terre, les métaux (fer, or, cuivre), les gisements de cristaux minéraux (contenant du quartz – voir article Cristaux et géométrie cristalline) sont également des facteurs de production de courants électriques.

Le géomagnétomètre est un appareil simple qui mesure la composante verticale du champ magnétique terrestre (alors que la boussole est sensible à la composante horizontale). La valeur ambiante est ordinairement de 50’000 nanoteslas, et on note des variations de 1 à 4% dans les flux des failles et des courants d’eau.

 

Dans les lignes de leys, Devereux a mené un programme intitulé Dragon Project à partir de 1977 et pendant une dizaine d’années, dans lequel l’équipe a enregistré et mesuré ces énergies par les méthodes et appareillages de la science moderne, en parallèle avec les constatations des radiesthésistes. Les résultats ont été publiés dans l’ouvrage Places of power (Paul Devereux, 1990).

Dans un cromlech, avec un équipement à ultrasons, l’équipe a mis en évidence des pulsations inhabituelles, différentes de ce qu’on mesure à l’extérieur du cercle. Le champ magnétique y était abaissé d’une valeur significative. Dans d’autres cromlechs, elle a remarqué des champs magnétiques élevés sur certaines pierres.

L’apport de la radiesthésie

La qualité énergétique d’un lieu, en particulier des veines énergétiques qui parcourent la terre, est ressentie par de nombreuses personnes au travers des réactions de leur corps. Toute personne est capable de sentir si une atmosphère est lourde, vivifiante, si elle lui donne une tendance au vertige, etc. Sur un flux d’énergie, une personne sensible ressent des frissons, des courants de froid ou de chaleur, des picotements, etc.

Toutefois, parce que cette sensibilité n’est pas donnée à tous, la plupart des investigateurs s’aident de la radiesthésie. Grâce à elle, avec un entrainement validé par des tests, on peut déterminer la localisation d’un flux, sa largeur, sa profondeur, son intensité vibratoire, et comment tout cela peut varier en fonction du jour, de l’heure, de la saison, ou des positions planétaires.

La radiesthésie a été employée par les Chinois. Les occidentaux, en particulier les Français, l’ont largement utilisée en s’aidant de baguettes, d’abord sous le nom de rhabdomancie (pratique de la baguette) pour trouver des sources d’eau ou des trésors enfouis. C’est l’abbé Bouly (1865-1958) qui inventa le terme radiesthésie en 1922, composé du latin radius (rayonnement) et du grec aisthêsis (sensibilité).

 

Actuellement, on s’en sert surtout pour mettre en évidence des influences énergétiques, et on a remplacé la baguette par le pendule et les antennes en L. Mais attention, il faut savoir interpréter les résultats. Habitués aux instruments scientifiques et à l’idée de mesures de valeurs absolues (représentation d’ailleurs illusoire et discutable), nous devons considérer que la radiesthésie est un amplificateur de nos sensations subjectives. Elle rend compte d’un rapport entre ce que nous mesurons et nous. Au fond, c’est d’ailleurs ce qui est le plus important en pratique, à savoir comment nous sommes touchés, affectés, transformés, plus qu’un savoir absolu.

Voici ce qu’en dit Sig Lonegren, un radiesthésiste et enseignant réputé, auteur de l’ouvrage Spiritual dowsing:

D’abord, il y a le manque total de répétabilité, qui est si essentiel dans la science. Ensuite, il y a cette question obsédante que chaque radiesthésiste affronte quand il se met à tester les énergies terrestres et les sites sacrés: « Pourquoi n’ai-je pas trouvé au même endroit que mon professeur? »…

La réponse est peut-être dans la façon dont chacun emploie la radiesthésie. Si on l’utilise pour chercher des objets physiques comme trouver un trésor, c’est un outil physique, alors que si vous l’utilisez dans un espace sacré, c’est un outil spirituel qui vous accompagne sur votre chemin spirituel. Si vous vous considérez comme un pèlerin sur un chemin spirituel de toute une vie, la radiesthésie peut vous aider dans votre voyage, sans souci de la voie particulière que vous avez choisie… Ce que nous trouvons dépend de notre conscience spirituelle.

Charles Richet, prix Nobel en 1913:

« Nous devons accepter la radiesthésie comme un fait. Il est inutile de faire des expériences pour prouver son existence. Elle existe. Ce qu’il faut maintenant, c’est en développer les possibilités.

 

Le système de conduits vitaux de la Terre

Réseaux planétaires et polyèdres

Résumé: La Terre est parcourue par un ensemble de flux énergétiques organisés en plusieurs grilles superposées et connectées, qui couvrent la terre de leur maillage aux caractéristiques précises. La structure des grilles est sous-tendue par des formes géométriques simples, les polyèdres réguliers ou solides de Platon. Dès les années 1930, plusieurs investigateurs et géobiologues ont contribué de façon souvent indépendante à découvrir ces réseaux. Ils se sont appuyés sur un faisceau d’indices tels que les anomalies magnétiques et géophysiques, la radiesthésie et les apparitions d’OVNIs. Les nœuds de ces réseaux présentent des énergies telluriques et cosmiques particulières qui en ont fait des centres de rayonnement religieux, philosophique et artistique des civilisations anciennes.

La première partie de cette série de trois articles nous a montré qu’il existait sur toute la planète un réseau de flux énergétiques sur lesquels ont été implantés les sites sacrés de toutes les civilisations (mégalithes, monuments, ouvrages de terre, lieux de cérémonie). Certains de ces flux serpentent dans la campagne, et d’autres dessinent des faisceaux et entrecroisements de lignes droites. Dans cette seconde partie, nous allons préciser la structure de ce réseau à l’échelle planétaire.

La redécouverte contemporaine de la structure du réseau énergétique planétaire a été le fruit de l’apport successif de plusieurs investigateurs, dont nous allons maintenant relater les recherches au cours du 20e siècle.

Les lignes orthoténiques d’Aimé Michel

L’idée de l’existence d’une grille planétaire a émergé à peu près à la même époque en plusieurs endroits de la planète. Dès les années 1950, Aimé Michel a été amené à proposer l’existence de lignes de force à la surface de la terre, idée qui lui est venue par l’examen des apparitions d’OVNIs en France. Dans cette analyse, on ne s’occupe pas de savoir quelles sont la nature et l’identité des OVNIs, ni quelles sont leurs intentions. On constate seulement la présence d’un objet inconnu, c’est-à-dire non identifié par ses caractéristiques.

Aimé Michel

Aimé Michel (1919-1992) s’était engagé dans la résistance pendant la seconde guerre mondiale, puis avait été embauché en 1944 à la RDF (Radio Diffusion Française qui deviendra l’ORTF). Il y a d’abord travaillé comme ingénieur du son, ensuite dans la recherche au contact de Pierre Schaeffer, un pionnier de la musique concrète.

En 1954, de nombreuses observations d’OVNIs sont signalées dans toute la France. Pendant cinq semaines environ, de la mi-septembre au 20 octobre, les journaux français mais aussi européens publient chaque jour de nombreux témoignages. Aimé Michel porte attention au lieu de leur apparition. Il publie ses réflexions dans son livre Mystérieux Objets Célestes (Arthaud 1958), avec le concours de Jacques Bergier. Il y expose sa théorie de l’orthoténie selon laquelle les apparitions d’OVNIs survenant dans la même période de 24 h sont localisées sur des lignes droites. Il forge le mot orthoténie, du grec orthoteneis, qui signifie en ligne droite.

 

Par exemple, le 15 octobre 1954, on rapporte 8 observations: une à Southend en Angleterre, une à Calais, une à Aire-sur-la-Lys, une sur la Nationale 68 entre Niffer et Kembs (frontière franco-allemande), une à l’embouchure du Pô, une à l’est de Paris, une sur la Nationale 7 au sud de Montargis, une enfin à Fouesnant, près de Quimper. Si l’on joint l’observation italienne à celle de la Nationale 68, cette ligne droite embroche très exactement, à 400 kilomètres de là, l’observation d’Aire-sur-la-Lys, puis celle de Calais, puis celle de Southend. Longueur de la ligne: 1’100 kilomètres. Cinq observations se trouvent rigoureusement alignées sur cette longue distance.

Prenons un autre jour, le 24 septembre. Neuf observations ce jour-là. Sur les neuf, six se trouvent sur une même droite allant de Bayonne à Vichy (la ligne BaVic). Un an environ après la parution du livre où j’exposais ces faits étranges, Jacques Bergier me signala une observation de ce même 24 septembre 1954 et qui m’avait échappé. Elle était signalée dans un numéro du Parisien Libéré de la fin du mois et reprise de la presse portugaise. Ce même 24 septembre, donc, il y avait eu au Portugal une dixième observation: une « soucoupe » vue par un paysan près d’un petit village de la sierra de Gardunha, non loin de la frontière espagnole. Quand je pointai ce lieu d’observation sur la carte, j’eus la stupeur de constater qu’il se situait très exactement sur le prolongement de « Bavic », vers le sud-ouest. « Bavic » ne comptait donc pas six observations sur neuf, mais bien sept sur dix, et la probabilité pour que le hasard seul en fût cause devenait pratiquement nulle.

Une nuit, coup sur coup, deux observations me furent signalées à Tulle et à Brive. Ces observations se situaient encore sur « BAVIC ». Mais cette fois, plus de deux ans s’étaient écoulés depuis la vague de 1954. Coïncidence? Ou indice d’une piste nouvelle? Je repris mes dossiers et constatai que pendant la seule vague de 1954, un bon nombre d’autres observations se situaient également sur « Bavic ». Parfois même – par exemple à Dôle, dans le Jura – on notait sur cette ligne plusieurs retours à des dates différentes. D’où la question: certaines lignes ne seraient-elles pas permanentes? N’ordonneraient-elles pas de façon chronique le phénomène soucoupe dans son ensemble? (Extrait de: Oui, il y a un problème soucoupes volantes! Aimé Michel, revue Planète n°10 mai-juin 1963).

Apparitions d’OVNIs en France le 7 octobre 1954

Avec l’appui de chercheurs réputés comme David Saunders et Jacques Vallée aux USA, Michel étend ses observations aux USA et à d’autres pays et constate que les lignes d’apparitions d’OVNIs sont des portions de grands cercles du globe terrestre.

Depuis les événements de 1954, cinq autres vagues d’observations s’étaient succédées dans le monde, toutes plus ou moins semblables à la vague européenne: une aux États-Unis, une dans les provinces septentrionales du Brésil et au Vénézuela, une en République Argentine, une en Nouvelle-Zélande et une en Nouvelle Guinée orientale. Les surfaces où ces vagues s’étaient développées présentaient généralement une extension assez restreinte. La plus vaste, aux États-Unis, semblait concentrée sur les États du nord-est, dans la région des Grands Lacs. Sur une mappemonde, elles se présentaient sous la forme de taches assez bien délimitées. Je pris donc la ligne européenne la plus suggestive et la plus riche, qui était précisément « Bavic »…

Le grand cercle déterminé par l’alignement Bayonne-Vichy survole successivement le Portugal, les Provinces septentrionales du Brésil, la République Argentine, la Nouvelle-Zélande, la Nouvelle-Guinée orientale, Formose et le continent Eurasiatique. Sur six des vagues survenues depuis 1954, inclusivement, cinq sont donc embrochées par cet énigmatique grand cercle découvert à la seule lumière des observations françaises de 1954! (Michel, œuvre citée)

Grand cercle sur une sphère: Prenez une balle et posez un élastique de petite taille. Il forme un cercle (en bleu pointillé). Si vous l’enfoncez, il s’étire en un cercle plus grand jusqu’à arriver à un maximum, le grand cercle (bleu continu). C’est l’équateur, mais on peut en faire plusieurs dans toutes les directions (en jaune, en noir). La caractéristique d’un grand cercle est d’avoir son centre confondu avec celui de la sphère

Les OVNIs, une réalité officiellement reconnue

Bien que les médias continuent à ignorer les phénomènes des OVNIs, sauf parfois pour ridiculiser ceux qui rapportent des observations, la réalité des OVNIs est tellement documentée par des officiels qu’elle n’est plus à démontrer. Ceux qui exigent des preuves peuvent les trouver facilement dans de nombreux livres et sites web.

À commencer par des rapports gouvernementaux de pays qui ouvrent leurs archives anciennes et les rendent publiques, les déclassifient comme on le dit en anglais. Cela a été fait en Angleterre, en France, aux USA, au moins partiellement. Exemple, le FBI (voir la présentation par le journal The Guardian). Les bureaux militaires de nombreux pays sont remplis d’observations et d’enquêtes sur ce sujet et la matière d’étude est abondante. Des pilotes d’avion ont racontés comment ils ont été accompagnés de façon éphémère ou nettement ostensible. Voici quelques exemples de sources d’informations et d’événements.

Une déclaration du vice premier ministre du Canada

Le 19 avril 2008, à l’occasion d’une conférence de presse donnée au National Press Club à Washington, Paul Hellyer, ancien ministre de la défense du Canada, ancien vice premier ministre, s’exprime sur les OVNIS durant plusieurs minutes.

Au même endroit, le National Press Club de Washington, a eu lieu en 2010 une autre conférence qui a été retransmise en direct sur Internet par la chaîne CNN. Organisée par Robert Hastings, chercheur et écrivain, et l’ancien capitaine de l’US Air Force Robert Salas, cette conférence a décrit les incursions d’Ovnis au-dessus des sites américains d’armements nucléaires depuis ces 60 dernières années. A ce jour plus de 100 retraités de l’USAF ont révélé la surveillance continuelle de l’armement nucléaire des USA, avec des interférences occasionnelles. Quoique la plupart des incursions n’aient été que de simples observations quelques-unes d’entre elles ont causé la désactivation d’un grand nombre de missiles nucléaires. Visionnez la conférence de Hastings sous-titrée en français ici : Déclaration du pilote d’avion néozélandais Bruce Cathie

Dans son livre Harmonic 695, Bruce Cathie affirme:Je pense que beaucoup des machines que nous voyons viennent de l’espace, mais qu’un grand nombre sont des machines fabriquées sur terre. Les secrets de l’antigravité et de la production d’énergie libre sont connus dans les cercles scientifiques supérieurs et tout est fait pour que nous n’en soyons pas informés… Tous les jours quelque part dans le monde, se produisent des apparitions vérifiées d’OVNIs. Tandis que les sceptiques continuent d’affirmer que ce ne sont que des émanations de marécages, des liquides flottants dans les yeux, le lever ou le coucher de Vénus, et des flashs de phares de voitures projetés sur des nuages, ils ne peuvent rien dire concernant le nombre croissant de rapports d’objets physiques apparaissant sur les radars.

Le projet Révélation de S. Greer

En 1993, le docteur Steven M. Greer fonde le projet Disclosure (Révélation), une organisation à but non lucratif qui a pour mission de rendre publique toute information sur les OVNIs et de lutter contre la désinformation et l’ostracisme des gouvernements sur le phénomène extra-terrestre. Cette organisation regroupe des scientifiques, des militaires, des membres de la CIA et des hauts fonctionnaires américains. Le docteur Steven Greer est un médecin américain spécialiste en médecine traumatique, ancien président du département d’urgence de médecine du « Caldwell Memorial Hospital » en Caroline du Nord.

Toujours au même Club National de la Presse de Washington, le 9 mai 2001, une vingtaine de témoins de l’association sont venus pour rendre compte de la réalité sur les OVNIs et les technologies de propulsion qui en sont issues. Parmi ces témoins, on trouve des anciens militaires, des membres de la CIA, des contrôleurs aériens, des anciens pilotes de l’US Air Force, des professionnels de l’aviation… Un autre témoignage détaille l’implication de plusieurs entreprises sous contrat avec l’État américain dans la recherche et le développement de la technologie à contrôle gravitationnel depuis les années 1950. Ils se disent tous prêts à témoigner sous serment devant le congrès américain. Le poids de ces témoignages de première qualité, renforcés par des documents officiels et autres, établit sans aucun doute possible la réalité de ces phénomènes.

Une interview d’Edgar Mitchell

Edgar Mitchell est le sixième astronaute américain à avoir marché sur la Lune, le 6 février 1971. Il dit: « C’est en techniciens que nous sommes partis pour la Lune, et c’est en humanistes que nous en sommes revenus. » Il affirme que notre planète est visitée par des extraterrestres. Visionnez son interview:

Bruce Cathie et la grille

Aimé Michel n’est pas le seul à s’être intéressé aux caractéristiques de vols des OVNIs. Dans une publication intitulée Skyways and Landmarks (Routes aériennes et bornes terrestres, 1961), Tony Wedd, ex-pilote de la Royal Air Force britannique, avance que les OVNIs se déplacent le long de lignes de force magnétiques qui relient les sites anciens.

Bruce Cathie

Bruce Cathie (né en 1930), alors qu’il était en activité comme pilote aéronautique en Nouvelle-Zélande, a non seulement été lui-même témoin d’apparitions d’OVNIs, mais il recueillait également les témoignages de ses collègues. Contrairement à lui, ils ne souhaitaient pas en faire état publiquement, de peur que cela nuise à leur réputation.

Au fil du temps, Cathie a constaté que les OVNIs apparaissaient en Nouvelle-Zélande avec une certaine régularité. Fasciné par cette régularité, il décide d’y consacrer du temps pour recueillir des informations et consulter les dossiers disponibles en Nouvelle-Zélande. Il reporte la localisation des événements sur la carte et constate qu’ils se placent sur un quadrillage nord-sud, est-ouest.

© A. Boudet d’après Bibiothecapleyades

Par la suite, prenant connaissance d’un travail antérieur d’Aimé Michel qui avait estimé que la distance moyenne entre les lignes était de 54,46 km, Cathie ajuste cette mesure à 55,5955 km et constate que c’est exactement 30 milles nautiques.

On distingue le mille nautique du mille marin. Le mille marin (en anglais sea mile) désigne la longueur d’un arc de 1′ (une minute d’arc) de latitude le long d’un méridien. Il dépend donc de la latitude et vaut environ 1842,9 m à l’équateur et 1861,7 m aux pôles. 30 milles marins, c’est un demi-degré.

Le mille nautique (nautical mile) ou mille marin international correspond à la moyenne du mille marin (1852,3 mètres). C’est donc la circonférence de la terre le long d’un méridien (40’008 km), divisée par le nombre de minutes d’arc, 21600 min, soit 360 degrés x 60.

Voici ce que dit Cathie: En utilisant des unités de 30 minutes d’arc en latitude nord-sud (il précisera: selon un axe incliné de 006° par rapport à l’horizontale), et 30 minutes d’arc en longitude est-ouest (plus précisément à 276°), sur ma carte Mercator, j’ai trouvé un quadrillage dans lequel s’ajustaient un grand nombre de rapports d’OVNIs. J’avais abouti à une carte dans laquelle 16 positions d’OVNIs stables et 17 d’OVNIs en mouvement étaient placées sur les intersections et des lignes… J’avais une bonne preuve que la Nouvelle-Zélande et peut-être le monde entier était systématiquement couvert d’une sorte d’un système de grille. Par la suite, il subdivisa cette grille en 4, soit des intervalles de 7,5 minutes d’arc nord-sud et est-ouest (environ 13,9 km).

Cela semble suggérer que les OVNIs utilisent ces lignes comme système de navigation. La division en 360° représenterait la structure des lignes de force magnétiques.

La grille planétaire de Cathie. A: pôle nord magnétique; B: pôle de la grille

Poussant sa recherche un peu plus loin, Cathie repère des points majeurs planétaires, dans un travail qui au départ semble plus de l’ordre de l’intuition que de la déduction expérimentale. Toutefois, ses propositions sont vérifiées expérimentalement par la suite. Il découvre sur le terrain un réseau spécial privé d’antennes de télécommunication et se trouve capable à partir de sa grille de prédire la position de nouvelles antennes et d’en vérifier l’existence.

Il retient d’abord 4 points principaux (C, D, E, F). Puis dans une inspiration, il dessine la grille sur la balle en plastique de son enfant. Elle est faite de cercles qui s’entrecroisent, déterminant des points de croisement spéciaux.

A ce point de notre étude, se forme l’image que les lignes de flux forment un treillis qui couvre la planète entière. D’autres investigations, qui n’ont rien à voir avec les OVNIs, vont confirmer et préciser ce résultat.

Ivan Sanderson et les vortex diaboliques

Ivan Sanderson (1911 – 1973) était biologiste aux États-Unis, mais en plus il s’intéressait à l’étude des phénomènes étranges, tels que l’abominable homme des neiges et a créé la Society for the Investigation of the Unexplained. Il a également apporté une contribution à l’étude de la grille planétaire dans un article publié en 1972 dans Saga magazine: Les 12 vignes du diable autour du monde.

Ivan Sanderson

Il y rapporte les résultats de ses investigations sur les zones d’anomalies terrestres: anomalies magnétiques, aberrations énergétiques, distorsions du temps, disparitions de bateaux et d’avions et autres phénomènes étranges. Pour amasser les données et en faire l’analyse statistique, il tire profit des méthodes modernes électroniques de collecte.

Il met en évidence 12 zones d’anomalie. Le plus étonnant est qu’elles sont équidistantes et disposées de façon régulière autour du globe. Deux d’entre elles sont les pôles et les 10 autres zones sont réparties de part et d’autre de l’équateur.
J’en cite 3 assez bien connues:

La zone qui arrive en premier dans le classement de ces statistiques est la région connue comme le triangle des Bermudes, à l’est de Miami (Bahamas). Elle a une réputation diabolique à cause des disparitions d’avions et de bateaux et des perturbations météorologiques. Le magnétisme y prend un caractère exceptionnel: le nord magnétique est identique au nord géographique; les pannes de boussoles, radios et panneaux de contrôle sont multiples. C’est le point 18 de la grille de Becker-Hagens (26° 36′ N 76° 48′ W), grille avec laquelle nous ferons connaissance plus loin.

La Mer du diable, à l’est du Japon (point 14 de la grille B-H, 26° 34′ N 139° 12′ E), située entre les îles Iwo Jima et Marcus, constitue une deuxième zone remarquable de distorsions, où des avions et navires ont été portés disparus. Des événements sinistres y ont régulièrement lieu au point que le gouvernement japonais l’a officiellement classée comme zone dangereuse.

Une autre est localisée près de Hawaï (point 16 de la grille B-H, 26° 34′ N 148° 48′ W), une zone d’activité volcanique intense. Sanderson rapporte le récit d’un pilote dont les instruments de guidance et de communication ne fonctionnaient plus dans cette zone, et se sont remis à fonctionner une fois sortis de la zone, une panne sur une étendue de 560 km, donc pendant au moins une demi-heure peut-être une heure. Mais la tour de contrôle n’a enregistré aucune interruption, comme si la traversée avait duré une seconde. C’est une zone de distorsion du temps.

Les 12 vortex de Sanderson

La grille cristalline de Goncharov, Makarov et Morozov

Les résultats de Sanderson ont été repris et développés par un groupe de trois scientifiques russes: Nikolai Goncharov est historien, Valery Makarov est un spécialiste en électronique, Vyacheslav Morozov est un ingénieur en bâtiment. Ils ajoutent de nouveaux points sur la grille qui tiennent compte des activités électromagnétiques et thermiques: anomalies magnétiques et gravitationnelles, zones de fractures sismiques, crêtes de relief sous-marin, zones de climat extrême, vols d’oiseaux migrateurs, sites de cités antiques.

Goncharov, Makarov et Morozov

Ils arrivent ainsi à un total de 62 points qui incluent les 12 lieux déjà identifiés par Sanderson. En 1973, ils énoncent leurs conclusions dans un article intitulé La terre est-elle un gigantesque cristal? publié dans le journal des sciences soviétiques Khimiya i Zhizn (Chimie et Vie). Le journaliste et écrivain américain Christopher Bird les fait connaitre dans un article de New Age Journal paru en mai 1975, intitulé Planetary Grid. Ils y présentent un réseau géométrique dessiné sur une mappemonde.

Le réseau de triangles et pentagones de Goncharov, Kamarov, et Morozov.

Si l’on joint ces points par des segments de lignes droites, se dessine une configuration géométrique régulière. Les points de Sanderson (lignes jaunes) déterminent des triangles équilatéraux (en vert). Les autres points déterminent des pentagones (en rouge). Les pentagones sont en correspondance avec les triangles précédents car leurs centres sont les sommets des triangles.

Ce réseau régulier montre qu’une structure géométrique est associée à la sphère terrestre, soit qu’elle lui soit superposée, soit qu’elle la sous-tend. Elle est l’empreinte visible d’une matrice d’énergie implantée dans la terre.

Les polyèdres qui sous-tendent la sphère terrestre

Goncharov, Makarov et Morozov se sont aperçus que les lieux mis en évidence sont placés aux sommets de deux polyèdres qui font de la terre un vaste cristal. Les triangles sont les faces d’un icosaèdre et les pentagones sont les faces d’un dodécaèdre (voir article Cristaux et géométrie cristalline).

Un dodécaèdre régulier comporte 12 faces en forme de pentagones réguliers (dodéca = 12), 20 sommets et 30 arêtes. Un icosaèdre régulier est un assemblage de 20 triangles équilatéraux (icosa = 20) et comporte 12 sommets et 30 arêtes.

Dodécaèdre régulier, formé de 12 pentagones

Icosaèdre régulier, formé de 20 triangles

Icosaèdre à arêtes arrondies

Les 5 polyèdres réguliers de Platon

L’icosaèdre et le dodécaèdre sont deux des cinq volumes (ou solides) de Platon. Platon avait explicitement fait référence à ces polyèdres comme symboles des éléments qui constituent le corps humain et la terre. Ce concept est probablement très ancien. Kepler a également tenté de le remettre en honneur en l’appliquant au système solaire.

Les 3 autres solides de Platon sont l’octaèdre et le tétraèdre, qui comme l’icosaèdre sont faits de triangles, et le cube, fait de carrés. Or justement, nous trouvons aussi ces trois solides de Platon comme partie intégrante de la grille terrestre.

Les 5 solides de Platon

Modèle du système solaire de Kepler avec les solides de Platon. Issu du Mysterium Cosmographicum (1596)

La grille complète de Becker et Hagens

Un couple américain, le Dr William Becker et son épouse le Dr Bethe Hagens, a été fortement intéressé par la description de la grille planétaire de l’équipe russe telle qu’elle est rapportée par Christopher Bird dans son article de 1975. William Becker était alors professeur de dessin industriel à l’université de l’Illinois à Chicago et Bethe Hagens était professeur d’anthropologie à l’université d’état Governors.

Becker et Hagens retravaillent la grille et la perfectionnent sous l’inspiration des études mathématiques d’un ingénieur américain Richard Buckminster Fuller (1896 – 1983). Fuller était aussi inventeur et futuriste. Il a imaginé et construit des dômes géodésiques, dont celui du pavillon des États-Unis à l’exposition internationale de 1967 à Montréal, où siège maintenant la Biosphère, un musée dédié à l’environnement.

Le dôme géodésique de Fuller, pavillon des États-Unis à l’exposition internationale de Montréal en 1967

Voici ce qu’ils disent de leur contact fructueux avec les études de Fuller:

Pour rendre la grille complète, il suffit d’y superposer le polyèdre sphérique dérivé de l’icosaèdre développé par Richard Buckminster Fuller. Dans son livre « Synergetics 2 », il l’appelle « Composite of Primary and Secondary Icosahedron Great Circle Sets » (Composé d’ensembles de Grands cercles primaires et secondaires de l’icosaèdre !!). Nous l’avons simplifié en une sphère à 120 triangles identiques appelée « Polyèdre 120 à géométrie unifiée de vecteurs » (UVG) ou étoile terrestre.

 

Ce polyèdre est fait de 120 triangles. En géométrie, il est nommé un hexaki-icosaèdre, ce qui signifie polyèdre à 120 faces (du grec hexakis, 6 et icosa, 20). Il est également appelé plus rarement disdyakis-triacontaèdre par imitation de l’anglais.

On peut aborder sa structure à partir de l’icosaèdre et du dodécaèdre. Pour ce qui concerne les sommets, c’est l’addition des 2 polyèdres, ce qui donne 62 sommets répartis sur la sphère, déjà répertoriés dans la grille russe. Du point de vue des faces, on peut partir du dodécaèdre et partager chacun de ses 12 pentagones à partir de leur centre en 10 triangles, soit au total 12×10=120 triangles (voir figure, pentagone souligné de bleu). Ensuite, on « soulève » légèrement le centre du pentagone et le milieu de chacune de ses arêtes pour les amener à la surface de la sphère et former une petite pyramide à 10 pans. De façon équivalente, on peut partir des 20 triangles de l’icosaèdre (l’un est souligné de jaune) et les partager en 6 triangles.

Le polyèdre 120 est une géode, c’est-à-dire un polyèdre convexe inscrit dans une sphère. Il n’est pas un polyèdre régulier car ses sommets ne sont pas tous équivalents.

 

L’hexaki-icosaèdre, polyèdre régulier composé de 120 triangles, 62 sommets et 180 arêtes

La grille de Bethe Hagens et William Becker

La structure du polyèdre 120 contient tous les solides de Platon. Cette nouvelle grille planétaire est donc la synthèse des précédentes. Elle prend appui sur les 2 pôles et sur la Grande pyramide de Guizeh. Ses sommets coïncident avec des lieux remarquables, soit pour leurs anomalies géophysiques, soit comme siège d’une énergie magnétique de haute qualité où ont été implantés des temples sacrés.

La liste complète des 62 lieux est donnée par Becker et Hagens. Il est possible de la visualiser par Google Earth avec le programme proposé ICI.

Quadrillages de flux d’énergie

Indépendamment de l’exploitation statistique de données géophysiques à l’échelle du globe, d’autres découvertes ont été faites au moyen de la radiesthésie et du ressenti sur le terrain (voir l’apport de la radiesthésie dans l’article précédent).

Dans la communauté française, la pratique des mesures énergétiques sur le terrain par radiesthésie s’est bien répandue depuis les années 1930 avec la mise en évidence des flux liés aux sites mégalithiques et aux églises, puis dans les années 1950 par la diffusion de la géobiologie et la mise en évidence de réseaux dont le plus connu reste le réseau Hartmann. Curieusement, la référence à la géobiologie est généralement associée à la nocivité de certains endroits d’une maison ou d’un terrain où il ne fait pas bon séjourner fréquemment. C’est une approche plutôt négative des flux vitaux qui est peut-être due aux origines de sa découverte par des médecins.

Le réseau de Peyré

En juin 1940, un médecin parisien, le Dr Peyré, fait une communication à l’Académie des Sciences sur sa découverte d’un réseau de rayonnements Nord – Sud et Est – Ouest provenant du sol. Il ne s’agit donc pas ici de points isolés, ni de lignes isolées se recoupant, mais d’un quadrillage géométrique dont on peut repérer l’énergie tout au long des lignes. Ses caractéristiques sont les suivantes: mailles dont le côté dans les deux sens mesure environ 8 m. George Prat, que nous retrouverons plus loin, a identifié que ce réseau portait la radiation du cuivre.

Dans un livre intitulé Die Welt Der Geheimen Machte (1952), Siegfried Wittman énonce l’existence d’un autre réseau N-S/E-O de 16m x 16 m de côté. Il précise que cette dimension n’est qu’approximative puisque les lignes N-S sont des méridiens qui se confondent au pôle et s’écartent en allant vers l’équateur où le côté du carré est de 32 m.

Réseau de Curry ou réseau diagonal

Vers 1950, le Dr Manfred Curry, un médecin allemand qui a travaillé avec Wittman, découvre un autre réseau vibratoire tellurique (issu de la terre). Celui-ci est orienté à 45° par rapport au Nord, donc en diagonal par rapport au réseau Hartmann. On le nomme réseau Curry ou réseau diagonal.

Ses caractéristiques moyennes sont les suivantes: maille carrée de 3 à 16 mètres avec moyenne de 4 à 5 m dans les deux orientations; épaisseur des bandes d’environ 40 centimètres. Il porte la radiation du fer. Il couvre toute la terre.

Pour en donner une image réaliste, il faut préciser que ces valeurs sont variables d’un endroit à l’autre. Les mailles et les bandes peuvent être déformées localement. Il faut aussi ajouter que même si on le mesure sur le sol, il s’étend également verticalement comme un ensemble de rideaux épais qui montent du sol.

Réseau Curry (en diagonale) et réseau Hartmann (vertical en pointillé). © G. Prat (L’architecture invisible)

Réseau Hartmann ou réseau global

Vers 1950, un autre médecin allemand, le Dr Ernst Hartmann (1925-1992) découvre presque en même temps un réseau vibratoire Nord-Sud et Est-Ouest. Par rapport au précédent, ce réseau est plus serré et sa maille est rectangulaire. Il est appelé réseau H ou Hartmann ou réseau global. Il couvre toute la terre. Sa maille est d’environ 2 m (N-S) x 2 m 50 (E-O). Il porte la radiation du nickel. Les bandes émanent des profondeurs terrestres et remontent à la verticale avec des épaisseurs de 21 cm en moyenne.

Pour tous les réseaux, la dimension Est-Ouest de la maille se rétrécit lorsqu’on se rapproche des pôles de l’axe terrestre (pour les matheux, proportionnellement au cosinus de la latitude). Par contre la distance Nord-Sud entre les parallèles reste constante.

A l’origine, la découverte de ces réseaux est largement due à la constatation que certains lieux sont pathogènes. Certains croisements de lignes du réseau émettent des énergies défavorables. Normalement neutre, le croisement devient pathogène quand il est porteur d’anomalies dues au sous-sol, telles que certains courants électriques induits par des nappes ou cours d’eau souterrains, des failles géologiques ou des gisements minéraux déséquilibrés. Les Dr Curry et le Dr Peyré ont observé que des points nocifs de ce type favorisaient l’apparition de cancers.

Résilles de métaux de Georges Prat

Nous avons déjà fait connaissance avec Georges Prat, architecte et géobiologue français, dans l’article précédent à propos des flux sacrés. En faisant ses expertises sur le terrain, il retrouve les réseaux précédemment nommés. Mais il en découvre bien d’autres qui vibrent différemment. Cherchant à comprendre leur nature, il s’adjoint la collaboration d’un chercheur autrichien qui mesure le rayonnement du réseau au moyen d’un appareil scientifique de laboratoire, et il identifie le rayonnement de ces réseaux à des métaux (on ne sait malheureusement pas avec quel appareil le chercheur aujourd’hui décédé a procédé, ni quel type de mesure il a effectué. Cependant on peut vérifier rétrospectivement les résultats par radiesthésie). C’est ainsi que Prat identifie le réseau Hartmann au nickel, le réseau Curry au fer et le réseau Peyré au cuivre.

Selon lui, les rayonnements venus du centre de la Terre ne nous proviennent pas uniformément mais sous forme de résilles d’énergie, telles les mailles d’un filet… Chaque métal a sa propre résille dont les dimensions sont fonction de son importance quantitative à l’intérieur de notre propre planète. Ainsi le nickel, métal répandu et abondant dans le noyau central de la Terre, a sous les latitudes européennes une résille de 2 mètres par 2,5 m alors que l’or, métal le plus rare, ne se rencontre dans les mêmes conditions que tous les 400 km (555 km à l’équateur). (G. Prat, Précis cartésien de géobiologie)

Chaque résille est unique par les dimensions et l’orientation de la maille. Par exemple, le réseau du nickel (Hartmann) est rectangulaire et le plus serré des réseaux. Les mailles sont délimitées par des murs ou rideaux verticaux qui s’élèvent en hauteur et ont également une épaisseur déterminée. Voici la description de quelques-uns de ces réseaux.

Métal dimensions de la maille épaisseur Orientation Nom
Nickel 2,00 x 2,50 m 21 cm Hartmann
Fer 4m x 4 m en moyenne, variable de 3 à 8 m 40 cm 45° Curry
Zinc   36 cm 45°  
Cuivre 10 x 10 m environ 30 cm Peyré
Platine   36 cm 45°  
Argent 350 km x 400 km 36 cm 45°  
Argent double   72cm 45°  
Or 350 km x 400 km, 540 km à l’équateur 72cm  
Or double   144cm  

Prat a aussi mis en évidence les réseaux du cobalt, manganèse, platine, uranium, sélénium, palladium, lithium, magnésium, antimoine, titane, sidérite… Ces flux sont plus rares. On les trouve quelquefois dans certains temples néolithiques où le croisement de plusieurs d’entre eux agit comme lieu de guérison par les oligo-éléments.

Une autre caractéristique remarquable de toutes les résilles métalliques est que l’épaisseur du mur vertical est doublée toutes les 9 mailles. On peut donc considérer qu’un réseau est « charpenté » par un autre réseau de même nature, plus large et plus puissant.

Les réseaux du platine, de l’argent et de l’or ont des mailles très larges, de telle sorte qu’on en rencontre peu sur terre. Ainsi le réseau du platine comporte seulement 38 méridiens coupés par 36 parallèles.

Les résilles de l’argent double et de l’or double

Les réseaux doubles sont encore plus rares. Celui de l’or comprend seulement 3 cercles du nord au sud, dont l’un est l’équateur et les 2 autres des parallèles de part et d’autre de l’équateur. Dans le sens Est-Ouest, on trouve 4 grands cercles (soit 8 méridiens). Au total, ils déterminent 26 points de croisement.

Les 26 points de croisement du réseau double de l’or

Couplage des réseaux de l’or et de l’argent

Le réseau de l’argent est couplé à celui de l’or. Bien qu’ils soient orientés différemment, leurs points de croisements sont superposés. Il en est de même des réseaux de l’argent double et de l’or double. Ainsi, les 26 points de croisement de l’or double sont aussi ceux de l’argent double.

Cela fait de ces points des sites remarquables. La plupart de ces croisements sont localisés dans des lieux inaccessibles ou dans l’océan. Seulement deux sont accessibles et marqués comme hauts-lieux: la cathédrale de Chartres en France et le palais du Potala au Tibet.

Les points de croisements de l’or simple ont également un grand intérêt. C’est sur ces points que sont installés les plus anciens temples, souvent remplacés par la suite par d’autres temples puis par des églises ou cathédrales. Le flux des lignes du réseau d’or relient des centres célèbres: Moscou, Istamboul et Guizeh; Chartres, Toulouse et Ghardaia. Ghardaïa, en Algérie, considérée comme un site touristique d’importance majeure à cause de son architecture et de son histoire, fait partie du patrimoine mondial.

Réseau de l’or et de l’argent en Europe et en Afrique du Nord

Quelques grands vortex de la Terre

Pour terminer cette revue des grilles planétaires, que ce soit la grille de Becker-Hagens ou le double réseau de l’or et de l’argent, nous allons visiter quelques-uns des hauts-lieux de la planète, situés sur des nœuds de ces grilles ou sur un flux vital important joignant 2 nœuds. Certains lieux ont été mentionnés plus haut dans cet article, ou dans l’article précédent. Ici, j’attire l’attention sur quelques autres lieux, dont certains sont moins célèbres, en les balayant du nord au sud.

À la latitude 61°N, au Québec, on remarque le cratère du Pingualuit, auparavant appelé cratère Nouveau-Québec ou Chubb (61° 10′ N 74° 24′ W). Situé dans la baie d’Hudson à l’extrémité nord de la péninsule d’Ungava, il a un diamètre de 3,2 kilomètres, ses rebords s’élèvent à plus de 160 mètres au-dessus de la surface de la toundra. C’est pourquoi on l’appelle Pingualuit qui signifie lieu où la terre se soulève en langue inuite. Des recherches conduites en 1950 aboutissent à la proposition qu’il est dû à l’impact d’un météore.

Cratère de Pingualuit au Québec

Lac Baïkal en Mongolie

Cathédrale de Chartres en France

Palais du Potala au Tibet

À la latitude 58°N, dans le Nord-Ouest de l’Écosse (coordonnées 58°17′ N 4°50′ W), on trouve le lac Loch More. C’est le point 11 de la grille Becker-Hagens. A proximité, se trouvent les mégalithes de Callanish ou Calanais (58° 12′ N 6° 44′ W) que nous avons visités dans l’article précédent.

À la latitude 52°N, le point 8 de la grille Becker-Hagens correspond au lac Buffalo, en Alberta au Canada (52° 37′ N 112° 48′ W). Il est le centre d’une roue de médecine des amérindiens. À la même latitude, le lac Baïkal en Mongolie est placé au point 4 (52° 37′ N 103° 12′ E). Les sols et les plantes de ce lac présentent des mutations génétiques étranges. La population locale russe l’a surnommé la mer sacrée, ou l’eau sacrée depuis des temps lointains.

À la latitude 48°N, s’élève la cathédrale de Chartres (48° 26′ 51″ N 1° 29′ 15″ E), située sur un croisement du réseau double de l’or.

 

À la latitude 32°N, le point 13 (31° 43′ N 103° 12′ E) est situé en bordure de l’Himalaya en Chine. C’est proche de l’emplacement de pyramides de Xian (34° 21′ N 108° 38′ E), situées dans un rayon de 100 km autour de la ville de Xian, chef-lieu de la province de Shaanxi en Chine centrale. C’est au cours d’un vol en juillet 1945 que James Gaussman remarque de hauts tertres qu’il identifie en tant que pyramides recouvertes de terre.

Les pyramides de Xian en Chine

À la latitude 29°N se trouve le Potala au Tibet ( 29°39’29 » N 91° 7′ 2″ E), sur un croisement du réseau double de l’or.

À la latitude 26°N, le point 12 (26° 34′ N 67° 12′ E) est situé au Pakistan, au Nord de Karachi, proche de la vallée de l’Indus et du centre de la civilisation antique Rama manifestée en particulier à Mohenjo Daro (27° 19′ N 68° 08′ E) et Harappa.

Dans l’hémisphère sud, les nœuds de la grille sont souvent positionnés dans les eaux de l’océan, ce qui les rend beaucoup moins manifestes. Il en existe toutefois dans les terres émergées, îles ou continents. À la latitude 26°S, le point 47 (26° 45′ S 112° 48′ W) est très proche de l’île de Pâques (27° 6′ S 109° 25′ W), célèbre pour ses énigmatiques statues de géants.

Un système complexe et vivant

La synthèse de ces informations de sources diverses nous met en face de plusieurs systèmes de flux énergétiques de la terre. D’un côté les repérages d’anomalies géomagnétiques ont abouti à la mise en évidence du polyèdre 120 avec ses 62 points et ses triangles. Les lignes y sont représentées au premier abord comme des tracés géométriques entre les sommets, non comme des flux énergétiques, bien qu’elles en soient probablement, comme nous le suggère l’existence des lignes de leys un peu partout sur terre. D’un autre côté, les mesures expérimentales en radiesthésie mettent en évidence des faisceaux de lignes et des quadrillages de flux énergétiques qui recouvrent toute la planète.

De ces constatations, des questions peuvent venir à l’esprit. Le réseau de l’or double ressemble fort à la grille de Sanderson et à celle de Becker-Hagens tout en étant différent. Y a-t-il un rapport entre eux et lequel? Pourquoi certains points de la grille géométrique de Becker-Hagens semblent être décalés par rapport à un lieu sacré proche? Je vais tenter de donner des réponses à ces questions dans la mesure où cela pourra ouvrir nos esprits à la réalité de ces grilles.

Toutefois, je ne vais pas chercher à répondre par des données techniques précises qui demanderaient des investigations longues et inutiles. Le but de cet article est de sensibiliser à l’existence et au fonctionnement de la grille, même si on ne sait pas parfaitement comment elle est constituée. Un peu comme vous pouvez bénéficier d’un ordinateur sans savoir exactement sa structure interne. Je reste fixé sur mon objectif qui consiste à comprendre ce que nous sommes et comment nous sommes reliés à l’univers.

Voici donc encore quelques notions qui rendent compte de la complexité des grilles. Il n’y a pas une seule grille, mais plusieurs qui sont superposées et connectées; elles ne suivent pas une géométrie stricte comme un dessin d’ordinateur; elles sont vivantes, mouvantes et adaptables.

Une géométrie adaptable au terrain

La représentation de la grille sous forme d’une géométrie parfaite ne correspond pas exactement à la réalité du terrain. Sur le terrain, les lignes ne suivent pas des tracés rigoureusement droits et les croisements ne sont pas situés exactement aux sommets de polyèdres parfaits. Mais cela n’infirme pas le modèle géométrique.

Le modèle est le principe créateur, le concept, qui s’adapte au terrain et peut subir des adaptations, des déformations. C’est comparable à la fabrication d’un grillage en fil de fer avec des carreaux parfaits, qui est déformé lorsqu’on l’utilise comme clôture sur un terrain inégal. Ou encore à une tente de camping qui est conçue en usine comme un dôme parfait avec ses armatures en arc de cercle, mais qui, une fois montée sur le terrain, s’avère distordue par des inégalités de terrain et par la façon dont on a tendu les cordes d’amarrage.

De même, les mailles d’un réseau polygonal ne sont pas forcément régulières. Leurs dimensions varient, ainsi que l’épaisseur des murs. Ainsi l’épaisseur des murs du réseau du nickel peut atteindre 39 cm. Lorsqu’on dit que le réseau est orienté Nord-Sud, il s’agit donc d’une orientation moyenne, globale qui subit des variations locales. Les lignes peuvent être sinueuses et non rectilignes.

Ces variations locales sont dues à la qualité du sol et du sous-sol ainsi qu’aux constructions qui ont été implantées. Les flux sont de nature électrique et magnétique, donc influencés par toute présence de charges électriques statiques ou en mouvement, en provenance de la terre ou du ciel, y compris l’influence des taches solaires. Ils sont sensibles aux tensions tectoniques locales, aux mouvements souterrains du magma, à la présence de métaux dans le sous-sol, ou à celle de quartz, un minéral abondant dans la terre qui présente des propriétés piezzoélectriques.

Les constructions métalliques modernes placées sans tenir compte de ces flux les modifient de façon souvent défavorable à l’harmonie du lieu, on peut dire qu’elles le polluent. Inversement, les constructions mégalithiques anciennes, bâties pour contrôler ces flux, les déplaçaient parfois volontairement afin qu’ils fonctionnent selon une technologie précise.

Les niveaux multidimensionnels des grilles

Notre découverte des résilles de métaux illustre le fait que plusieurs réseaux, plusieurs grilles coexistent et s’interpénètrent. Chacune porte une énergie différente et a donc une fonction spécifique.

Il y a des grandes grilles qui sont les conduits vitaux principaux de la terre. Ces grandes mailles sont divisées en mailles plus petites, elles-mêmes sous-divisées en mailles encore plus petites dessinant un treillis plus fin. Il y a des grilles dans des grilles, selon une hiérarchie d’échelle qu’on peut qualifier de fractale.

On peut comparer cette imbrication de réseaux aux réseaux vitaux du corps humain. Le système sanguin est fortement couplé au réseau respiratoire, au système lymphatique et au système nerveux, par exemple. Il est lui-même constitué de gros vaisseaux principaux, qui se ramifient en vaisseaux plus fins, et encore jusqu’aux vaisseaux capillaires extrêmement fins.

Par ailleurs, le corps humain est fait de la superposition d’au moins 5 corps énergétiques de niveaux vibratoires différents: corps physique, vital, émotionnel, mental et spirituel (voir article Chakras et corps subtils). Il en est de même pour la Terre. Elle a ses propres corps énergétiques. Ainsi la comparaison entre le corps humain et le corps de la Terre n’est pas qu’une image commode. Il est une réalité: corps humain et corps terrestre sont constitués selon des structures semblables. Chacun des corps de la Terre est parcouru de son propre système circulatoire: c’est une grille.

La superposition multidimensionnelle des grilles a par exemple été décrite par Richard Leviton (Leys lines and the meaning of Adam). Selon sa vision, une certaine forme de structure énergétique s’est mise en place dans les premiers temps de l’existence de la Terre, en relation avec l’apparition de la vie biologique. La structure d’origine était faite de lignes droites reliant des vortex énergétiques en forme de dômes posés à la surface de la terre. Ces lignes étaient doubles, l’une portant la vibration de l’or et l’autre celle de l’argent. Ces lignes montaient aussi verticalement d’une certaine façon pour se rejoindre en un point particulier de la Terre, son nombril en quelque sorte. Ce nombril pourrait être Avebury en Angleterre. Il est intéressant de remarquer que d’autres lieux sur la planète ont été nommés nombril, comme Delphes en Grèce ou Cuzco au Pérou.

Levinton distingue 4 grilles de niveaux vibratoires différents, correspondant aux corps énergétiques de la Terre, localisées en surface ou dans l’atmosphère, jusqu’à environ 3 km d’altitude. L’une d’elle est faite de 15 grands cercles entourant la terre au-dessus de sa surface, déterminant 62 points de croisement et 120 triangles. La ligne de ley St-Michael en Angleterre en fait partie (voir article précédent). Elle ne se limite pas à l’Angleterre, elle fait le tour de la Terre. Une autre grille, souvent parallèle à la précédente, inclut une multitude de dômes secondaires, au total 1746 dômes qui sont devenus des lieux potentiels de menhirs, de centres mégalithiques ou de temples. Chaque dôme était porteur des codes de lumière nécessaires pour créer la vie.

Les grilles évoluent

Ainsi, les flux vitaux de la terre sont répartis selon un système de grilles géométriques multidimensionnelles dont la structure repose sur une combinaison de polyèdres inscrits dans la sphère terrestre, les solides de Platon et leur dérivés fractals.

 

Toutefois, ces géométries ne sont pas immuables. Les grilles sont vivantes et comme tout être vivant, elles respirent et évoluent. Leur évolution est liée à l’évolution de la terre et de l’humanité. Selon Levinton, chaque changement majeur dans l’évolution de la vie biologique et humaine a été accompagné d’un changement de la structure des grilles, par exemple au moment de l’apparition de l’homme sur Terre.

Selon d’autres auteurs, d’importantes modifications des grilles ont marqué le début de l’expérience humaine de la dualité, c’est-à-dire la coupure de l’homme avec son être divin intérieur et avec les hiérarchies célestes.

Or nous voilà à nouveau confrontés à de fortes modifications des grilles qui ont des répercussions troublantes sur nos corps et nos esprits, ainsi que sur la géologie.

Alain Boudet, Dr en Sciences Physiques, Thérapeute psycho-corporel, Enseignant
https://www.spirit-science.fr/

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Eveil Homme

Chercheur spirituel et métaphysique, je suis en contact depuis plusieurs années avec des êtres Galactiques, de Lumière et Divin. L'objet de ma démarche est d'informer les personnes intéressées par les questions liés aux nouvelles fréquences de réalité : ascension terrestre, éveil et chemin spirituel, nouvelles réalités, contactés extraterrestres et galactiques, êtres de lumière, divulgation, technologies nouvelles et ésotériques

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