Les 3 sens de la vie
La vie a t-elle un sens ?
Oui !
Et si l’on y regarde de plus près, non seulement la vie a un sens, mais il semble bien qu’elle en ait trois. En effet le mot « sens » peut se lire de trois façons : la direction, la signification et la sensibilité (faculté de sentir et de juger, le « bon sens »). Ainsi non seulement la vie a un sens, mais elle suit un sens bien particulier. Enfin c’est par la façon dont nous allons en faire l’expérience et la ressentir, qu’elle se déploie devant notre conscience dans toute sa Splendeur et sa Divine Essence. Nous allons le voir, chacun des trois sens peut être associé aux trois dimensions de notre existence d’être humain incarné : le passé, le présent et le futur.
1. La direction
Tout d’abord, la vie propose un sens, une direction à suivre. Sur Terre, toute forme de vie incarnée prend d’abord naissance, mûrit puis finit par dépérir. Ainsi nous pouvons facilement constater la direction que la vie nous incline à prendre : celle de grandir et d’évoluer. Mais pas n’importe comment !

Pour les formes de vie plus primitives comme le règne végétal, les plantes sont invitées à sortir de l’obscurité pour croître vers le haut, vers la lumière. Non seulement elles y sont invitées par les forces et les lois naturelles, mais elles ne se posent même pas la question de savoir si cela est judicieux ou non, si c’est intéressant, plaisant ou utile ! Elles le font car c’est dans leur nature que de répondre sans discuter aux Lois Universelles qui veulent que toute forme de vie pure est naturellement contrainte de croître, d’évoluer vers le haut, vers la lumière. Un arbre, une fleur ou un brin d’herbe, tous naissent petits, fragiles et en apparence insignifiants. Plongés dans l’obscurité de la Terre, une force irrésistible les pousse à croître et grandir vers la lumière du ciel pour se déployer dans toute leur richesse et leur beauté.
Les animaux également connaissent cette impulsion naturelle à grandir et évoluer dans le sens de l’harmonie naturelle. Eux non plus ne se posent pas la question de savoir si cela est judicieux, intéressant, plaisant ou utile. Jusqu’à la mort de leur corps de chair, ils vivent selon les Lois Naturelles, soumis à une parfaite harmonie des règnes de la nature et de la vie. Aucun animal ne se plaint de naître. Aucun ne se plaint de la mort. Aucun ne se plaint d’être attaqué, blessé ou en manque de nourriture. Simplement car les animaux n’ont pas la capacité de douter de la perfection du monde et de la vie. Lorsqu’un oiseau honore le lever du soleil de son chant matinal, il ne s’inquiète pas de savoir s’il va trouver à manger et à boire. Même s’il évolue au sein d’un désert, il s’emploiera à suivre son instinct ainsi que les guides de la nature en qui il se fie entièrement pour accomplir ce qu’il a à accomplir.
Chaque plante, chaque animal accomplit fidèlement sa mission au sein du cycle merveilleux de la nature terrestre. Tous répondent à une autre Loi Universelle que l’on peut appeler l’Interdépendance Universelle, ou la Solidarité Universelle. Chacun fait exactement ce qu’il a à faire pour perpétuer la perfection naturelle du monde. Dans la grande chaîne alimentaire, le cycle est vertueux. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. Les échanges et le mouvement sont permanents. Dans leur apparente inconscience, aucune plante, aucun animal n’aura l’idée de dérégler la perfection du vivant en cherchant à prendre plus qu’il n’a besoin, ni en se privant inutilement de l’abondance qui lui est offert ou encore en cessant de lutter et de jouer son rôle. Depuis des millions d’année, la direction que prend la Vie est ainsi naturellement visible. Elle se développe, mûrit et s’élève depuis ce qui est le plus inerte et stérile vers toujours plus de beauté, d’harmonie et de perfection. Aucun être humain aujourd’hui ne peut se faire une véritable idée d’à quoi pouvait ressembler le monde majestueux et florissant qui l’a vu naître à ses origines.
Lorsque les premières âmes humaines, encore inconscientes, se sont incarnées pour la première fois sur Terre, la Vie avait préparé et perfectionné depuis des millions d’années un corps animal en mesure de l’accueillir. Un corps incroyablement élaboré et parfaitement adapté à sa nature. Dans cette enveloppe de chair, l’être humain allait lui aussi pouvoir grandir et évoluer sur Terre, et contribuer au développement harmonieux du vivant.
Quel sens de la vie, quelle direction doit donc suivre l’être humain ? Depuis sa première incarnation il a bénéficié de milliers et milliers d’années pour lui permettre de s’adapter, d’observer et de s’insérer dans ce monde. Mais si l’instinct et l’intellect de notre corps animal nous guide sur Terre au même titre que les autres espèces, nous sommes arrivés avec une capacité et une responsabilité toutes autres, inhérentes à notre nature spirituelle : l’impulsion à devenir un esprit pleinement conscient de lui-même et de la réalité dans laquelle il évolue. Ainsi il nous a été donné de vivre sur cette belle planète pas seulement pour naître, nous déployer puis dépérir physiquement dans la matière, mais pour être en mesure, vie après vie, de grandir et d’évoluer spirituellement, personnellement, en conscience.
Force est de constater que contrairement à nos colocataires végétaux et animaux, reconnaître et accepter la direction que doit prendre nos vies d’êtres humains semble moins … évidente. A la base la raison en est simple : comment peut-on évoluer et gagner à devenir auto-conscient si nous n’apprenons pas à mesurer par nous-même la portée de nos intentions, de nos pensées et de nos actes ? Cette liberté nous est donnée afin d’être en mesure de discerner ce qui est bien de ce qui ne l’est pas. Ou en d’autres termes, afin de discerner ce qui va dans le sens du mouvement naturel de la vie de ce qui va à l’encontre. Pour ce faire, nous bénéficions de ce que les animaux n’ont pas : un libre-arbitre. Ce délicat pouvoir de choisir librement qui nous permet soit de suivre le sens voulu de la Vie, et de penser et d’agir dans ce sens, soit d’emprunter d’autres voies plus « personnelles », celles qui ont mené l’humanité dans la souffrance, bien loin du potentiel qu’elle porte en elle et qu’elle aurait pu développer si elle l’avait voulu.
En réalité, tout a été donné à l’être humain pour s’y retrouver. La boussole, la carte, les chaussures de marche, tout ! Mais par entêtement, par malveillance ou par orgueil, il se détourne et refuse de reconnaître humblement l’essentiel : le sens de la vie ne vient pas de nulle part. Il est impulsé par une Force Créatrice. Cette Force, c’est la Volonté Originelle, Volonté Divine et Créatrice qui soumet chaque forme de vie à ses Lois immuables et parfaites, aussi sublimes qu’intransigeantes. Des Lois qui portent en elles tout l’Amour et la Justice de Dieu qui garantit l’ordre et l’harmonie universels et permettent une évolution toujours plus belle, plus riche et plus épanouissante ! Ainsi non seulement notre belle planète bleue nous offre t-elle la possibilité de mûrir et d’évoluer en conscience, vers le haut, vers la Lumière, mais elle nous demande aussi de contribuer à notre tour à la grande Œuvre de la Création en élevant la vie terrestre vers sa plus belle réalisation.
Mais quel être humain aujourd’hui n’a pas oublié le sens de la vie, la direction que la Volonté Supérieure l’invite à suivre ? Nous devrions plutôt dire la direction qu’elle lui commande de suivre ! Car il n’échappera à personne aujourd’hui que l’humanité a complètement dévié de sa trajectoire naturelle. Nous l’avons vu, le sens de la vie est cette direction donnée par la Volonté Divine qui porte avec un indicible Amour et une implacable Justice tout ce qui est créé vers le haut, vers la Lumière. Sur Terre, la source de cette lumière, qui appelle vers le haut le moindre brin d’herbe, c’est le soleil. Dans l’univers et au-delà de notre réalité matérielle, c’est vers le Créateur Lui-même que celui qui aspire à la Lumière s’élève intérieurement. Il s’élève vers la Source Originelle qui éveille en lui cette si belle impulsion de devenir aussi bon, aussi juste, aussi aimant et aussi pur que possible. Dans cette direction, le mouvement évolutif est permanent et tend vers toujours plus de perfection et de beauté. Il porte et contraint chacun à s’élever pour contribuer à l’harmonie universelle et à une augmentation des valeurs de vie. Mais pour l’être humain la mission est autrement plus élevée car de par sa nature spirituelle, il a aussi le devoir de grandir en conscience pour être en mesure de pouvoir se définir, identifier son origine spirituelle, reconnaître consciemment la Volonté Supérieure, et s’associer enfin de son plein grès et en toute confiance à la grande Œuvre de la Vie !
Qu’en est-il pour vous ? Reconnaissez-vous le sens de votre vie ? La direction que vous décidez intérieurement d’emprunter à chaque instant est-elle en correspondance avec le Mouvement naturel de la Vie, ce mouvement qui élève et porte joyeusement l’esprit et permet son ascension vers la Lumière ?
2. La signification
Quel est le sens de la vie ? Sa signification ? Que veut-elle dire ? Quel est le sens des événements, des épreuves, de nos joies comme de nos peines ?

Si la direction que prend la vie peut être vue comme sa dimension future, c’est-à-dire que la vie nous mène quelque part depuis l’endroit où nous sommes et qu’elle se déploie dans un processus d’évolution continu vers l’avant, sa signification est relative au passé.
Le passé est le fruit de nos expériences ainsi que la façon dont celles-ci sont gravées en nous. Que l’on s’attache à ne vouloir considérer que l’instant présent n’y change rien. Tôt ou tard, « notre passé nous rattrape », que ce passé date d’autres vies ou d’il y a cinq minutes. Pour la simple et bonne raison que tout ce que nous expérimentons, toutes nos intentions vécues en pensées, en paroles et en actions sont enregistrées dans le vaste programme de l’univers. Les décisions que nous prenons et l’intensité de nos intentions sont ainsi de véritables données, des informations que nous envoyons dans l’univers et qui prennent forme énergétiquement dans l’au-delà. Nous tissons ainsi constamment des fils qui nous lient à ces formes vibratoires, invisibles mais bien réelles. Formes qui restent liées à nous tant que notre volonté est en résonance avec elles, ou que nous vibrons comme elles.
Ces formes vibratoires générées par notre propre volonté agissent comme de véritables centrales de force qui se nourrissent et nourrissent en retour les énergies de genres semblables, dans des flux et reflux constants, à travers les multiples fils qui les relient aux êtres humains qui les tissent par leur intention, consciemment ou non. Si le genre de ces formes est lumineux, c’est-à-dire nourri d’intuitions pures et d’intentions bonnes et sincères, alors je bénéficie de l’énergie positive de ces formes. Mais si leur genre est sombre, c’est-à-dire nourrie d’intentions égoïstes ou malsaines, alors j’attire à moi des situations douloureuses. Ce phénomène est une conséquence naturelle de la désormais célèbre Loi d’Attraction.
Prenons un exemple en prenant l’image d’un ballon dirigeable nommé « jalousie ». Ce ballon est la forme vibratoire issue de désirs, de pensées et d’actes humains. Il a été formé initialement par quelques esprits humains qui, plutôt que de reconnaître avec gratitude l’amour, la liberté et l’incroyable abondance qui leur sont donnés, ont préféré comparer, s’attacher égoïstement ou posséder un bien ou une personne pour leur propre plaisir. Au départ, le ballon était tout petit. Mais à force de nourrir ce désir et ce comportement, les êtres jaloux en ont fait un ballon de plus en plus grand, réel, visible et influent. Il devient d’autant plus vivant que d’autres esprits humains, avec le temps, ont rejoint le « club des jaloux ». A leur tour ils ont lancé vers le haut des fils qui, par attraction de même vibration, se sont liés naturellement comme des aimants au ballon « jalousie » déjà existant. Et plus ce ballon est vivant et imposant, plus il peut en retour influencer d’autres esprits humains, vulnérables, qui peuvent se laisser tenter par lui. En effet, il est si gros, si visible, il a tant d’adeptes… la jalousie ne doit pas être si mauvaise après tout… tout le monde n’est-il pas censé être jaloux au final ?!
Si un tel être humain n’apprend pas à conscientiser ce comportement erroné et s’il ne cherche pas humblement et sincèrement à s’en libérer, il continuera à renforcer le lien qu’il a noué avec le dirigeable. Non seulement il continuera à nourrir « jalousie », mais il continuera à recevoir de celui-ci une force de même genre qui va naturellement refluer dans ses pensées et dans les événements de sa vie. Je donne « jalousie », je reçois « jalousie » ! Mais je reçois au centuple ! Car entre-temps, le ballon a pris de telles proportions, il a tellement été renforcé et rendu vivant, que l’énergie qu’il reflue a une intensité bien plus grande que l’intention initiale.
Voilà pourquoi beaucoup de personnes se demandent « Qu’ai je fais pour mériter ça ? Pourquoi est-ce si difficile ! ». Certainement que dans cette vie ou dans une précédente, elles ont participé à nourrir le fruit de leur malheur, qui par un simple effet de réciprocité, leur retourne toute sa saveur afin qu’elles puissent en vivre l’expérience, prendre conscience de l’effet malsain que cela procure, et guérir de ce comportement qui, comme nous l’avons vu précédemment, n’est pas en harmonie avec la direction que la vie nous demande de suivre.
Ainsi le sens de la vie consiste à comprendre le sens de nos expériences et des événements, afin de prendre pleinement conscience de ce que cela signifie, et développer la connaissance de soi. C’est seulement par la prise de conscience et, bien sûr, par le désir sincère de réparer ses erreurs passées en agissant en conséquence que le sens de notre vie se déploie lentement devant nous.
Toutes nos expériences vécues visent à nourrir et enrichir notre conscience pour que nous soyons enfin en mesure de connaître le véritable sens de notre vie et le but de l’existence humaine. Mais ce n’est pas la quantité ou l’intensité de mes expériences qui fait de moi un être mature, épanoui et heureux, mais ce que je retire de ces expériences ! Or pour pouvoir tirer les leçons de ses expériences, il est nécessaire de devenir de plus en plus ouvert, sensible, vigilant et présent à celles-ci.
Etes-vous plutôt dans la confusion ou dans la clarté sur le sens de votre vie et des événements ? Sur quelle base pourriez-vous mettre plus de lumière sur le sens de vos expériences vécues ?
3. La sensibilité
La sens-ibilité. La faculté de sentir et de goûter à la vie. En quoi la sensibilité nous guide t-elle sur le chemin de la vie ? Quelle impression la vie laisse t-elle sur nous et pouvons-nous appréhender ce qui est juste et bon à travers nos perceptions ?

Nous l’avons vu, la vie nous porte dans une direction et vers un but spirituel, celui de mûrir en conscience et d’œuvrer dans le sens des Lois Universelles, pour grandir et nous élever vers le haut, vers la Source Originelle de Lumière, vers Dieu. Dans ce sens, la vie nous offre également de mieux la comprendre grâce à la conscience et la lumière que nous mettons sur les événements et sur nos expériences vécues. Mais sur la route de l’évolution, au-delà du passé et du futur, demeure le présent. Le présent qui seul nous offre la faculté de « sentir » et de juger de ce qui est juste et bon. Le « bon sens ».
Ainsi nous ne pouvons appréhender le sens de la vie sans considérer notre relation intime à la vie, de cette vie qui s’écoule à chaque instant. La vie s’écoulant dans un mouvement permanent qui nous porte dans son infinie sagesse, il est naturel que nous soyons aussi équipés pour pouvoir, instant après instant, suivre ce mouvement, le sentir et être à son écoute !
C’est seulement en développant une véritable qualité de présence que nous pouvons entendre les signaux, parfois très subtils, qui nous indiquent si nous nous tenons effectivement dans la fluidité du mouvement de la vie, ou en opposition à ce même mouvement.
Quelle direction dois-je prendre ? Dois-je avancer ou reculer, tourner à gauche ou à droite ? Comment dois-je réagir ici et maintenant ? Dois-je accélérer ou ralentir, attendre ou agir, faire silence ou m’exprimer ?
Contrairement à une idée reçue, ce n’est pas uniquement en nous fiant à nos sensations que nous pouvons savoir si nous suivons un bon chemin ou non face à une situation donnée. Ainsi par exemple, si vous suiviez les signaux de la peur qui monte peu avant de vous exprimer devant un jury, vous tourneriez les talons pensant que « mon corps réagit mal, ça veut dire que ce n’est pas par là que je dois aller ! ». Non, si vous y allez malgré tout, c’est que vous suivez une autre voix. Cette petite voix qui vous pousse à dépasser la peur pour aller au-delà.
De même, si vous vous fiez au plaisir et au bien-être que vous procure la présence d’une personne, un verre d’alcool ou encore une séance de méditation, vous chercherez alors uniquement à retrouver ces sensations.
C’est la raison pour laquelle tant de monde aujourd’hui est dans une quête exclusive de bien-être. Or le bien-être est toujours éphémère et n’a pas grand chose à voir avec le sens de la vie. La quête de bien-être et de plaisir terrestre est temporelle et ne peut mener qu’à une insatisfaction chronique de ne jamais être assez bien ou assez heureux. Elle ne fait que nous attacher à la croyance qu’il faudrait trouver le sens de la vie dans quelque chose de périssable et d’impermanent inévitablement voué à générer de la frustration : une relation de rêve, un job de rêve etc.
Par contre la quête du sens de la vie se situe au-delà de l’espace et du temps. Elle nous confronte à l’éternel. C’est pourquoi le Créateur, dans Son Infinie Sagesse, nous a doté d’un instrument en mesure de nous relier à l’éternel ici-bas : l’intuition.
L’intuition se situe au-delà de l’espace et du temps terrestre. Parce qu’elle est reliée directement à notre essence spirituelle, qui n’est pas issue de la matière et de son espace-temps, elle est comme la ligne téléphonique qui relie notre réalité terrestre à la réalité spirituelle. Ainsi, l’esprit que nous sommes au plus profond de notre être ne connaît pas les mêmes limites et frontières que le corps et le mental qui sont issus de la matière. L’intuition nous parle depuis le plan de l’esprit qui jouit d’une « vision d’ensemble » bien plus vaste de la réalité et de notre vie ! Voilà pourquoi l’intuition est parfois très déroutante pour le mental. Elle nous souffle de suivre des chemins inédits et inconnus qui nous portent vers le haut et le meilleur de nous-même, tandis que le mental, surchargé de pensées limitantes et emprisonné dans des projections temporelles, veut nous conforter dans nos habitudes et nos croyances.
La véritable écoute de l’état présent consiste à être vigilant à l’intuition, à ces images furtives qui apparaissent sur le champ de notre conscience avant même de pouvoir y penser, à cette voix du cœur qui nous guide en permanence, si seulement on veut bien enfin lui faire confiance.
Mais le corps a aussi son rôle à jouer dans l’écoute intuitive. Et pas des moindres. Il nous donne bien sûr déjà énormément d’informations quant à ce qui est bon pour lui ou pas.
Par son intelligence réflexe et animale, c’est lui qui va par exemple nous faire grimacer quand nous respirons un air pollué ou stopper net face à un bruit étrange dans un lieu inconnu, ou encore nous impulser de bouger physiquement si l’on est resté trop longtemps immobile ou enfermé. Il nous envoie des signaux parfois très subtils grâce auxquels si nous nous mettons à leur écoute, nous sommes capables d’identifier par exemple si l’aliment que nous sommes sur le point d’ingérer est bon ou non pour nous, ou bien si nous sommes en présence d’ondes d’énergie malsaines (ondes électro-magnétiques artificielles etc.), c’est à dire en dissonance avec les Lois et le mouvement naturel de la Vie. Le corps sait ce qui est bon pour lui.
Mais il nous offre un autre bienfait, plus insoupçonné. En effet le corps, contrairement au mental, n’a pas la possibilité de voyager en pensée dans des mondes imaginaires, des projections passées ou des fantasmes futurs. Il ne vit qu’au présent, ici et maintenant. Le corps est ainsi notre meilleur allié pour nous rappeler à nous-même. Dans l’état présent, la peur, le stress, l’anxiété, la colère, la tristesse, la tension ou la douleur qui peut être ressentie est un signal. Un signal qui nous renvoie à nous-même et nous invite à quitter le monde du mental dans lequel notre attention s’est perdue pour nous remettre à l’écoute du mouvement naturel de la vie.
Le corps lui-même peut être un moyen de se brancher sur la fréquence de ce mouvement de Vie, ici et maintenant. Par la respiration, le mouvement corporel et l’écoute des sensations, nous pouvons en effet sentir les endroits et la façon dont les flux d’énergie qui nous traversent sont bloqués ou altérés, et ainsi les libérer. En les libérant, nous retrouvons la fluidité de l’instant et surtout, nous libérons les portes de l’intuition ! Portes obstruées par des pensées confuses et agitées et par notre choix, souvent inconscient, de rester hypnotisé par celles-ci, comme confondu avec le mental.
Sortir courir pour « s’aérer les pensées », prendre une douche fraîche pour « se changer les idées » ou respirer profondément pour « calmer le mental » c’est bien connu. Mais qui soupçonne les mille et une façon dont nous pouvons faire alliance avec le corps pour sortir d’une situation désespérée et ouvrir les portes de notre intuition ?
Mais ce signal de la souffrance vécue dans l’état présent, qu’elle soit psychologique, physique ou émotionnelle, ce signal qui nous renvoie à nous-même nous invite aussi et surtout à méditer sur la situation douloureuse que nous vivons et sur le sens de l’expérience vécue. Ainsi notre sensibilité nous offre l’opportunité de chercher à y voir clair sur notre vie en général. Que ce soit en se tournant humblement vers ses guides spirituels ou vers Dieu par la demande et la prière, ou par une démarche sincère d’introspection, il n’est pas une seule situation insurmontable dans notre vie.
Etes-vous à l’écoute des signes et des courants d’énergie qui se manifestent à travers vos états d’âme, vos émotions et vos sensations ? Etes-vous sensible à la fluidité du mouvement de la vie ?
Volonté
La direction, la signification et la sensibilité. Cette façon d’aborder la vie dans les trois sens du terme serait incomplète si je ne terminais pas cet article en nous rappelant le rôle essentiel de notre volonté personnelle.

L’essence profonde de notre être, la flamme de l’esprit, opère comme un puissant centre d’attraction et d’émission. En tant qu’esprit, nous n’avons d’autre choix que de vouloir. Certains veulent le bonheur, d’autres le succès, d’autres le confort ou la tranquillité, d’autres encore l’excitation et l’adrénaline. N’oublions pas ceux qui veulent savoir, ceux qui veulent sauver le monde, ceux qui veulent « s’éveiller » et ceux qui pensent ne rien vouloir.
La plupart veulent profiter de la vie. Mais qui veut sincèrement se mettre au service de la vie et l’honorer ? Qui dédie entièrement ses pensées, ses paroles et ses actes à œuvrer pour plus d’amour, plus de justice et plus d’harmonie ? Non pas dans le sens de ses conceptions personnelles de l’amour de la justice et de l’harmonie, mais dans le sens de la Volonté Divine, dans le sens de la Vie ! Le véritable Amour est bien loin de la notion populaire qu’on s’en fait. La véritable Justice, encore moins… Quant à la véritable Harmonie, elle est trop souvent confondue avec la tranquillité, la gentillesse et le fait d’éviter à tout prix de troubler et de bousculer les esprits.
Tant que nous nous obstinerons à penser et agir d’après nos propres conceptions plutôt que dans le sens de la Volonté Supérieure, nous serons divisés, la souffrance persistera et le doute sera présent.
« L’élément tragique pour l’homme moderne, ce n’est pas qu’il ignore le sens de sa vie, mais ça le dérange de moins en moins ».
Vaclav Havel
Si vous demandez à quelqu’un quel est le sens de la vie, il y a des chances qu’il vous réponde qu’il n’est pas vraiment possible de répondre à cette question et que c’est à chacun de « donner » un sens à sa vie. Nous vivons dans une société occidentale qui fait l’éloge du relativisme. La tendance est de s’affranchir de tout système, de toute conception de l’absolu. Il faudrait se libérer de toutes notions pour ne plus vivre qu’un éternel instant présent. Ne plus se poser de questions, puisque toutes réponses certaines seraient à jamais inaccessibles…
Mais la vie a bien un sens ! Un sens qu’il appartient à chacun, individuellement, de chercher et de trouver. Car quiconque cherche sincèrement trouve. Quiconque demande humblement reçoit. Et c’est en accomplissant sa propre vie dans ce sens que nous pouvons nous libérer de nos entraves et nous épanouir pleinement, dans la joie et la paix de l’esprit.
Humilité. Authenticité. Bienveillance. Courage. Sincérité. Donner. Donner et recevoir. Donner de l’amour, donner de nous-même. Et être prêt à recevoir au moment le plus insoupçonné. C’est ainsi que personnellement, j’ai reçu plus que je n’aurai pu l’imaginer et obtenu des réponses à des questions que je ne me posais même pas.
L’heure est à l’urgence car l’humanité est actuellement précipitée dans un grand bouleversement. Un tournant cosmique unique qui marque la fin de tout ce qui n’est pas vrai, de tout ce qui ne vibre pas en harmonie avec les Lois Universelles. Un tournant qui voit naître progressivement une nouvelle ère où ne s’épanouira plus dans l’univers que ce qui est pur et lumineux et en résonance avec l’Eternel, dans toute sa Beauté et sa Perfection.
C’est à chacun de nous de décider où se porte désormais sa volonté.
A chacun de nous d’écouter ses intuitions,
de tirer les leçons de ses expériences
et de suivre le chemin lumineux de l’ascension.
Trouvé sur https://www.chercheursdeverite.com
Partagé par www.eveilhomme.com. Partage libre en incluant la source et le lien.
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La vie a t-elle un sens ? Selon moi même, nous sommes comme les abeilles. hélas de notre propre civilisation. Et globalement d’une autre très avancée.