Anciennes Civilisations et Archéologie Interdite

Nouveaux résultats ADN sur les crânes allongés de Paracas

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Le mystère des crânes allongés

Il y a 2000 ans, Cahuachi, au Pérou, était la capitale religieuse et culturelle des Nazcas, un peuple d’Amérique du sud qui était là avant les Incas. Mais aux environs de l’an 500 après J.-C. le peuple Nazca disparait mystérieusement laissant Cahuachi à l’abandon. Avant de quitter Cahuachi, ils avaient pris la peine d’enfouir rituellement la cité en enveloppant tous les bâtiments dans une couche d’argile. C’est pour cette raison que les ruines de Cahuachi sont aujourd’hui aussi bien conservées et qu’elles n’ont été découvertes que 1400 ans plus tard. 

En 1910, l’anthropologue américain Ales Hrdlicka (Aleš Hrdlička) se rend à Cahuachi pour étudier la civilisation Nazca. Il cherche à prouver sa théorie du peuplement du continent américain à partir de peuplades ayant traversé le détroit de Béring. Durant ses fouilles il fait des trouvailles des plus surprenantes. Il trouve des crânes dont la partie supérieure est anormalement allongée. D’où viennent-ils ? Comment sont-ils arrivés là ? Sont-ils humains ? 

Quelques années plus tard, en 1928, l’archéologue péruvien Julio César Tello Rojas fait des fouilles dans la région de Paracas, non loin de Nazca, et met à jour d’autres crânes allongés très étranges. Ils avaient une allure bizarre. On aurait dit des crânes d’extraterrestres.

Les crânes allongés de Paracas sont maintenant exposés pour la plupart au musée Régional d’Ica. Ils ont fait l’objet de nombreuses études scientifiques dont les dernières ont apporté des résultats en février 2018.

Lors du Symposium des crânes allongés de Paracas qui s’est déroulé le 2 février 2018 à Los Angeles, des chercheurs, dont LA Marzulli et Brien Foerster ont annoncé de nouveaux résultats de test ADN réalisés sur des crânes allongés de Paracas (issus du cimetière de Chongos au Pérou).

Déclaration de Brien Foerster :

– « Nous avons eu 3 experts médicaux avec nous et aujourd’hui nous vous présentons les résultats de cinq ans de recherche et d’analyses des tests. Ces données sont très surprenantes… Les résultats de l’ADN étaient incroyablement complexes… Ce qu’ils montrent à coup sûr, c’est que ces individus n’étaient pas à 100% Amérindiens. Ils se sont mélangés avec plusieurs races, comme s’ils étaient une sous-espèce de l’humanité. Leur ADN est issu en partie de l’extrême Est de l’Europe et de l’extrême Ouest de l’Asie. Une zone située entre la mer Noire et la mer Caspienne, où l’on a retrouvé d’autres crânes allongés de civilisations qui vivaient là-bas il y a environs 3 000 ans.

Nous sommes donc devant une civilisation particulière qui a effectué de grandes migrations à partir de la région de la mer Noire et la mer Caspienne. Ils ont ensuite migré vers le golfe Persique, l’Est et enfin terminé leur périple sur la côte péruvienne. C’est l’hypothèse que je retiens actuellement. Dix pour cent du sang issu d’individus au crâne allongé ont été testés. S’ils avaient été 100% Amérindiens, ils devraient êtres globalement de groupe O, or ce n’est pas le cas. Il y a un pourcentage élevé de type A et AB, un petit pourcentage de type B, et moins de la moitié de type O. Les Paracas étaient donc un mélange ethnique incroyablement complexe.

Cette population ne répond à aucun critère de la race péruvienne sous quelque forme que se soit. Ma théorie est donc qu’il y avait une sous-espèce d’humains que nous pourrions appeler Homo-Sapiens-Sapiens-Paracas, et ils vivaient initialement dans la région située entre la mer Caspienne et la mer Noire. Soit ils ont chassés, soit ils ont décidé de partir explorer le monde après avoir étudié les vents et les courants des océans. Ils se sont déplacés vers le Sud, jusqu’à ce qu’ils trouvent le golfe Persique, puis pris par le courants dominants et les vents, ils auraient migré vers l’océan Pacifique. Puis au cours d’une période de temps relativement courte, peut-être des dizaines d’années ou des centaines d’années, ils ont commencé à se reproduire avec les peuples rencontrés dans le Pacifique, c’est pourquoi nous obtenons une lecture aussi compliquée des analyses ADN et des groupes sanguins.

Puis ils sont arrivés à Tahiti. Depuis là, ils ont pu naviguer vers le Sud en Nouvelle-Zélande et, une fois là-bas, ils ont pu attraper le courant de Humboldt, qui les a menés sur les côtes d’Amérique du Sud. Ils cherchaient un bon site pour accoster leurs bateaux et ils ont choisi la plus grande baie naturelle de la côte péruvienne, Paracas ! Ils ne devaient pas être très nombreux et c’est là qu’ils ont décidé de s’établir définitivement parce que le site devait leur sembler idéal. Au fil du temps, ils ont dû encore se reproduire avec les populations locales, mais ils ont gardé cette caractéristique qui faisait d’eux des êtres « à part », ce crâne incroyablement allongé.

Finalement, ils ont sans doute trouvé une tranquillité relative sur ce territoire, probablement vers 900 av. J-C. Mais 1000 ans plus tard, ils subirent l’invasion du peuple Nazca, qui massacra du jour au lendemain ces étrangers si particuliers. Je pense que les Paracas étaient une sous-espèce de l’humanité. Ils étaient sans doute considérés comme des personnages royaux ou en tout cas très importants pendant des siècles. Dans ce mélange de population au cours des siècles, les Paracas royaux étaient ceux qui avaient des têtes très allongées, et la famille royale des Paracas vivait sans doute dans des souterrains. En effet s’ils avaient la peau claire et des yeux verts, ils devaient redouter la lumière et la chaleur extrême du soleil Péruvien. »

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voir aussi : https://michelduchaine.com/2016/08/26/du-nouveau-sur-les-cranes-de-paracas-la-version-de-la-science-officielle/?fbclid=IwAR0KLS8pAk9xTj9CNzL9sVzkqufbzqJXoNweOECn2iDpkl0e_YOBFUMgPDY

 


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Une réflexion sur “Nouveaux résultats ADN sur les crânes allongés de Paracas

  • Bonjour, je tiens à souligner qu’en biologie, la notion de race n’existe pas sauf lorsqu’on par d’espèces domestiques (chiens, chats, chevaux, bovidés, et autres). Il serait plus juste de parler de population.

    Répondre

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