MU Le Continent perdu
C’est aux Indes que le colonel James Churchward eut la révélation du continent perdu de Mu (ou Lémurie), l’Atlantide de l’océan Pacifique. Un grand prêtre Rishi initia l’officier, alors tout jeune homme, au déchiffrement de tablettes sacrées entreposées dans son temple. Après douze ans d’études et de méditation, Churchward eut la preuve que ces tablettes racontaient l’histoire des débuts de l’humanité et constituaient les ultimes traces du premier langage écrit de l’homme. Après avoir quitté l’Inde, Churchward se mit à chercher d’autres preuves concrètes de l’existence de Mu. Du Tibet en Égypte, de la Nouvelle-Zélande jusqu’à l’île de Pâques, il traqua son gibier millénaire et découvrit de nombreux textes gravés dans la langue sacrée de Mu. Mais ce sont les découvertes de l’archéologue William Niven, dans le Yucatan, qui allaient lui permettre d’achever son oeuvre et de révéler au monde l’histoire du continent disparu de Mu, berceau de l’humanité.
Le continent perdu du Pacifique, est un documentaire (0h50) qui cherche à retracer l’histoire d’un peuple très bon navigateur venant d’un continent perdu nommé Iva, peut-être Mu, selon certains chercheurs, et qui aurait colonisé les îles du triangle Hawaï, l’île de Pâques et la Polynésie française. Deux scientifiques menent l’enquête sur les descendants et dans les îles.
Comment un peuple ancien prétendu de sauvages et de cannibales ont pu traverser 25 millions de km² ? D’où venaient-il ? Quelle est la part du mythe et celle de l’histoire ? Le plus incroyable, c’est qu’ils ont peut être découverts l’Amérique avant Christophe Colomb.
Sur l’île de Paques, ou Rapanui, quelles sont les origines des habitants de cette île perdue dans le Pacifique ? Les polynésiens et les habitants de l’Ile de Pâques seraient tous issus du même peuple, très bon navigateur.
Deux scientifiques se sont penchés sur ces questions. Ils ont prélevé de l’ADN sur ces descendants. Au delà de l’ADN, l’histoire des habitants de l’île de Pâques raconte qu’ils viennent d’un continent perdu dénommé Iva. Le tout premier roi Itoumatoua venait de ce continent perdu, Iva.
L’enquête continue sur les îles Marquises, plus au nord-ouest. Les peuples anciens des îles Marquises étaient adeptes d’un cannibalisme religieux. Les scientifiques pensent que le peuple des îles Marquises auraient peuplé l’océan Pacifique. Les premiers explorateurs au XVIIème siècle ont trouvé un peuple sauvage et primitif. Les offrandes des sacrifices humains étaient considérés par ces explorateurs comme barbare. Les prêtres et les chefs mangeaient leurs victimes, d’une façon très rituelle. Ils ne connaissaient pas l’écriture, et ne possédaient pas d’histoire.
Mais de nouvelles fouilles prouvent que les ancêtres de ces habitants primitifs étaient beaucoup plus raffinés et avaient une culture beaucoup plus élaborée. Des ruines de constructions en paille ont été redécouverts. Des pétroglyphes ont été également découverts dans les îles Marquises qui représentent les mêmes tikis qu’à l’île de Pâques. Cette preuve apporte un élément supplémentaire quant à l’origine des habitants de l’île de Pâques. Jusqu’à aujourd’hui, personne ne pensait que ces peuples puissent avoir la connaissance suffisante pour naviguer sur des milliers de kilomètres en plein océan.
Pourtant, de nouvelles fouilles ont prouvé qu’il a existé avant ces cultures primitives des échanges commerciaux entre les îles. Les découvertes d’un coquillage insolite à l’île, celle d’un hameçon, et la découverte d’une hachette en pierre appelée herminette, portent les preuves de ces échanges qui étaient inconnus jusqu’à présent. La carrière de ces pierres est redécouverte au nord des Marquises sur une île abandonnée, tout ceci grâce à une étude chimique des pierres des herminettes, et de la carrière. Ces découvertes récentes viennent bouleverser le point de vue qu’on avait sur ces civilisations polynésiennes.
Les pirogues des polynésiens ont démontré que c’étaient d’excellents moyens de transports pour les voyages sur l’océan. L’idée que les polynésiens étaient trop primitifs pour naviguer sur l’océan a aujourd’hui changé. La découverte de stickshart, un système de paille et de coquillages pour marquer le positionnement des îles a tout changé. Ils connaissaient les moments où les vents d’est et d’ouest soufflaient, ils observaient le positionnement des étoiles qui leur donnaient la route à suivre pour atteindre les îles.
Iva était un royaume luxuriant et très vert. Le nom des Marquises possède un ancien nom selon les polynésiens : Les îles Iva. Le continent perdu est ni plus ni moins un continent océanique marqué par la connaissance de ces îles. Un immense territoire partant de Hawaï à la Nouvelle Zélande, jusqu’à l’île de Pâques, démarque une carte fantastique de ces échanges. Avec le temps, et les rivalités intérieures, cette connaissance a été perdue et le royaume a été oublié. Ainsi, les peuples sont revenus à une période beaucoup plus primitive.
L’étude ADN a fini par confirmer que l’origine des habitants de l’île de Pâques venaient des îles Marquises, mais une autre découverte dans l’ADN a été trouvée. Des marqueurs génétiques démontrent que des échanges avec l’Amérique du sud ont eu lieu. La découverte de la patate douce en polynésie 1000 avant J.-C démontre ces échanges avec l’Amérique.
Le continent perdu de Iva, ou Mu, a été un immense royaume océanique où la connaissance de tous ces territoires était connue. Ils possédaient le savoir nécessaire suffisant pour conquérir toutes ces îles, et de mettre également les pieds en Amérique du sud. Ce royaume a été probablement oublié à cause de rivalités intestines. Les interactions entre les îles ont disparu. Ils étaient de grands commerçants et de grands explorateurs de leur époque. Pour les polynésiens, leur patrie est la mer.
Le Continent Mu
Des milliers d’années plus jeunes que les contes de son légendaire cousin, Atlantis, le continent perdu de Mu a été proposé au milieu du XIXème siècle pour expliquer le phénomène des symboles similaires, l’architecture et les mythes trouvés dans des cultures anciennes disparates dans le monde. On dit que la civilisation de Mu a influencé à la fois les civilisations chinoise et amérindienne, qu’elle a créé les statues mystérieuses sur l’île de Pâques.
Malheureusement pour les adhérents à cette idée, il n’y a peu ou pas de preuves scientifiques pour soutenir son existence ou les théories de sa disparition qui peuvent être classées comme un mythe.
Un ancien continent à l’origine de toutes les civilisations
Sans aborder le sujet des Anciens Astronautes, il est difficile de ne pas remarquer que les Mayas et les Egyptiens ont construit des pyramides, que des peuples anciens du monde entier (hindous, grecs, ojibwas, cañari, sumériens et hébreux) partagent tous un mythe similaire et que les cultures lointaines comme l’île de Pâques et l’Egypte ont des noms similaires pour le soleil ( Ra’a et Ra). Ainsi, il est facile de voir pourquoi les gens développent des théories pour expliquer ces ressemblances qui impliquent une source ancienne et commune.
C’est ainsi qu’à la fin du XIXe siècle, Augustus Le Plongeon, un antiquaire français, voyageur et auteur, publia pour la première fois son idée de Mu, dans La Reine Móo et le Sphinx égyptien (1896). Le Plongeon, qui avait exploré certains sites mayas, affirmait que l’écriture trouvée sur les ruines indiquait que la civilisation Maya était plus ancienne que celle de l’Egypte, et remontait à un continent perdu des siècles plus tôt. Lorsque ce continent a sombré dans l’océan, ses survivants ont alors fondé la civilisation Maya.
Augustus Le Plongeon s’appuyait sur une traduction de Brasseur de Bourbourg, datant de 1866, d’un livre maya : le Codex tro-cortesianus. Mais ce n’est que 100 ans plus tard que la langue Maya fut réellement décryptée.
En le nommant Mu, le continent perdu de Le Plongeon était condamné dès le départ car le mot Mu, signifiant ostensiblement une terre qui avait été submergée après une catastrophe, était lui-même une erreur de traduction. Sans se laisser décourager et confondre ce qu’il croyait être l’histoire d’une terre perdue avec le mythe de l’Atlantide, Le Plongeon décida que son Mu avait été un continent peuplé d’une civilisation avancée qui, dans l’Antiquité, avait sombré dans l’océan Atlantique.
Les réfugiés de cette catastrophe, selon sa théorie, ont ensuite fui vers différentes régions de la Terre, certains se rendant en Amérique centrale pour devenir les Mayas, et d’autres, dirigés par la reine Móo pour fonder l’ancienne Egypte.
Une théorie qui fait des adeptes
Le Plongeon est mort en 1908, mais le flambeau fut bientôt repris par James Churchward, un écrivain britannique, inventeur et ingénieur, qui a continué à creuser l’idée en publiant plusieurs livres dont Le Continent perdu de Mu, la patrie de l’homme (1926), Le Continent de Mu (1931), Les Enfants de Mu (1933) et Les Symboles Sacrés de Mu (1935).
Cependant, contrairement à Le Plongeon, Churchward concentra ses recherches en Inde où, affirma-t-il, il avait trouvé d’anciennes tablettes d’argile conservées par un prêtre de haut rang, contenant des écrits dans une langue perdue que lui seul et deux autres pouvaient lire. Ces tablettes, selon Churchward, parlaient de « l’endroit où l’homme est apparu pour la première fois – Mu. »
Combiné avec d’autres informations qu’il a recueillies sur les 2 500 tablettes trouvées par William Niven au Mexique, Churchward a retracé de façon vivante Mu comme la maison d’une civilisation avancée où le Naacal a prospéré il y a 50 000 à 12 000 ans. Au moment de la disparition de Mu, le continent contenait de nombreuses grandes villes ainsi que des colonies sur les autres continents, et Mu, lui-même, abritait 64 millions de personnes.
Contrairement à Le Plongeon, Churchward prétendait que Mu était situé dans l’océan Pacifique, s’étendant des îles Mariannes à Hawaï jusqu’à l’île de Pâques à Mangaia, et la catastrophe qui a marqué son destin était essentiellement un super volcan – une expansion des gaz souterrains des tremblements de terre et des éruptions qui ont finalement fait couler le continent tout entier.
Des gens y croient encore aujourd’hui
De nos jours, l’idée de Mu ne conserve aucune valeur scientifique sérieuse, ayant été reléguée à la sphère de la spiritualité du New-Âge. Dans les années 1930 cependant, Atatürk a promu la recherche sur Mu dans l’espoir d’établir des liens entre la Turquie et d’autres anciennes cultures, y compris même les cultures amérindiennes telles que les Mayas et Aztèques.
Tout comme l’Atlantide, les rêveurs continuent d’être fascinés par Mu, et pas nécessairement sans raison. Pour beaucoup, les explications de « grands savants » sur des sites tels que celui des Moai dans l’île de Pâques et les caractéristiques sous-marines de l’île de Yonaguni au Japon sont insatisfaisantes, alors que la pensée d’un grand Mu ancien est beaucoup plus attrayante.
Mais les scientifiques ne reculent pas non plus et pour plusieurs raisons. Les archéologues soutiennent que :
1) les preuves démontrent que les cultures de l’Ancien et du Nouveau Monde se sont développées indépendamment;
2) l’agriculture et les sociétés urbaines se sont développées dans le Moyen-Orient et se sont étendues vers l’extérieur il y a environ 10 000 ans;
3) les études génétiques ne supportent pas la théorie de Mu.
De même, les géologues affirment que :
1) selon la théorie de la tectonique des plaques, il est impossible qu’un continent entier sombre réellement;
2) le simple fait de changer la forme pour un continent entier, comme lorsque la Pangée s’est séparée, prendrait des millions d’années (et ne pourrait pas se produire du jour au lendemain);
3) si les fondations massives d’un continent étaient amenées à être détruites par l’action volcanique, ses énormes roches de base (sial) seraient vus aujourd’hui sur le fond de l’océan – et elles ne le sont pas.
Michel Raynal, un archéologue, démontre enfin que l’existence même d’un continent englouti dans l’océan Pacifique est irréaliste du fait de l’ancienneté du bassin océanique (qui date de l’ère primaire) et de la variété de la faune et de la flore des archipels du Pacifique.
Un nouveau continent découvert en 2017
Néanmoins, il existe des masses rocheuses de taille continentale qui, aujourd’hui, sont submergées sous les vagues, soit en raison de bouleversements géologiques, de l’érosion ou simplement de la hausse du niveau des mers; et en fait, un nouveau continent submergé a été découvert en 2013 que certains appellent « l’Atlantide » brésilienne. Bien sûr, cette « Atlantide » n’était jamais visible ou vivable à l’époque moderne, car elle a probablement été perdue lors de la formation de l’océan Atlantique, alors que l’Afrique et l’Amérique se séparaient – il y a environ 100 millions d’années.
Encore plus récemment, en février 2017, les scientifiques découvrent le continent perdu gigantesque qui a coulé dans l’océan il y a des millions d’années. La découverte de ce monde submergé pourrait complètement changer la façon dont nous voyons la Terre. Ce continent perdu qui a coulé il y a 100 millions d’années a été découvert sous la Nouvelle-Zélande. Il a été surnommé Zealandia car il est principalement submergé sous le Pacifique Sud.
Zealandia s’étend sur cinq millions de kilomètres carrés et il est sous-marin à 94%, selon une étude publiée dans le journal de la Société géologique de l’Amérique, GSA Today. Cela fait de lui la taille de l’Inde.
Relégué au niveau des mythes populaires
Mu est un sujet populaire dans la littérature, la bande dessinée, la télévision, les films et autres fictions. Il a été utilisé par l’écrivain d’horreur H.P. Lovecraft dans ses livres de Cthulhu, par exemple. Robert Plant de Led Zeppelin a affirmé que le symbole du quatrième album du groupe (une plume dans un cercle) était une référence à la civilisation de Mu.
Avec la découverte du nouveau continent Zealandia, nul doute que la littérature et le cinéma vont reprendre de plus bel le mythe de l’ancien Continent Mu disparu et certains scientifiques vont reprendre les recherches.
source : http://www.dramatic.fr/continent-mu-p533.html
Le nom de Lémurie, tout comme celui d’Atlantide, éveille en nous curiosité, mystère, et rêve. Nostalgiues d’une société parfaite, les hommes ont toujours aimé se référer aux civilisations dites « perdues » et cultiver en eux l’utopie d’un monde meilleur.
Que vous considériez ce livre comme une légende, une fiction, le fruit d’une grande imagination, ou un fait archéologique et historique avéré, nous espérons que vous prendrez plaisir à le découvrir, comme des milliers de lecteurs depuis 1931.
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